140 sociétés à contribution étrangère ont fermé leurs portes au cours des trois premières de la Révolution
Le nombre maximum des sociétés à contribution étrangère ayant cessé leurs activités en Tunisie pendant les trois années succédant la Révolution, ne dépasse pas 140 unités, a fait savoir le directeur général de l’Agence de Promotion de l’Investissement extérieur (FIPA), Abdelbasset Ghanmi.
Ghanmi a affirmé qu’aucune forte vague d’arrêt des activités n’a été enregistrée auprès des entreprises étrangères ayant investi en Tunisie.
Le responsable a imputé l’interruption des activités des entreprises installées en Tunisie à des tensions sociales et aux difficultés économiques liées aux marchés d’export. Il a considéré ce phénomène comme une phase du circuit économique dans tous les pays caractérisés par une économie libéralisée et dynamique.
Le nombre des entreprises à contribution étrangère ayant cessé leur activité en Tunisie avant la Révolution s’élève, quant à lui, à près de 110 unités par an, selon le même responsable.
Et de préciser que cet arrêt s’explique par des difficultés économiques liées à la perte du positionnement de ces entreprises sur les marchés.