La société MTDS vient d’introduire, pour la première fois au Maroc, le paiement de ses prestations par la monnaie virtuelle Bitcoin.
Il s’agit d’une société de services numériques spécialisée dans le digital, la sécurité et cryptage informatique.
D’après son Directeur Général, cité par le site d’information marocain Medias24, « il s’agit de l’adoption de l’un des modes de paiement innovant et à fort potentiel de croissance pour permettre à nos clients, notamment internationaux, de régler nos prestations directement par Bitcoin à côté des autres méthodes de recouvrement traditionnels tels que le virement et les cartes bancaires locales et internationales.
Le Maroc, avec son ambition de positionnement international comme plate-forme financière à travers Casablanca Finance City, a intérêt à explorer les solutions innovantes du blockchain notamment le bitcoin, ajoute le fondateur de MTDS.
Par ailleurs, dans son édition du 10 novembre, le magazine marocain « Telquel » a rapporté que le montant des transactions réalisées au Maroc sur le marché financier des monnaies virtuelles est estimé à 200 mille dollars, dont la star est le Bitcoin.
Le magazine rappelle que le Bitcoin réalise des performances qui donnent le tournis aux investisseurs, traders et autres hommes d’affaires. Depuis le début de l’année 2017, son cours a d’ailleurs augmenté de 570%, pour un volume de marché dépassant les 107,6 milliards de dollars.
Malgré les restrictions de change, des Marocains ont pu acheter des Bitcoins dont la valeur de l’unité dépasse le montant de l’allocation touristique autorisée. Selon les explications de la Banque centrale marocaine, les monnaies numériques peuvent être acquises directement (sur Internet, par transaction bilatérale avec un autre investisseur, achat auprès d’une société de vente de monnaie virtuelle, achat d’options sur Internet, etc.) ou indirectement, notamment via un échangeur virtuel ou en les empruntant.
Mais, dans la pratique, les investisseurs marocains achètent le Bitcoin ou toute autre monnaie virtuelle comme ils achètent, à l’étranger, n’importe quel produit via un compte Paypal alimenté en devises.
Dans ses propos à Telquel, la Banque centrale marocaine, Bank Al-Maghrib, a mis néanmoins l’accent sur les risques liés à de tels investissements. L’institut d’émission évoque notamment le risque de liquidité, le risque financier lié à la volatilité du cours de change, le risque opérationnel lié à l’absence de sécurité en cas de fraude et le danger de voir se créer une monnaie virtuelle pour répondre aux besoins de personnes poursuivant des finalités illicites.
D’après Ilboursa.com