Le ministre des technologies de la communication et de l’économie numérique Anouar Maarouf a indiqué que le ministère poursuit son action concernant la numérisation des correspondances électroniques entre les ministères.
Ce service, a-t-il dit, entrera en exploitation à la fin du mois de décembre, dans une première étape, au niveau de la présidence du gouvernement, des ministères des finances, de l’emploi, de la technologie de la communication et de l’économie numérique ainsi que du ministère de l’investissement et la coopération internationale.
Il a ajouté dans une déclaration, à l’Agence TAP, en marge de sa participation vendredi à la 31ème session des journées de l’entreprise (8-9 décembre à Sousse) que dans trois ans, la numérisation des correspondances électroniques sera généralisée au reste des ministères ainsi qu’aux municipalités et gouvernorats.
Le responsable a souligné que la transformation digitale en Tunisie permettra d’accroître la part de la contribution de l’économie numérique dans l’économie nationale de 7% actuellement à environ 20% en 2020 et 30% en 2025.
Maarouf a précisé que le ministère poursuit les actions nécessaires à la numérisation de l’administration tunisienne, dans le cadre du plan national stratégique » Tunisie numérique 2020 « , préparé selon un processus participatif entre les différents opérateurs des secteurs public et privé et la société civile. Les transactions avec l’administration ne se feront désormais qu’à travers des supports électroniques, dont les applications mobiles avec élimination totale du papier.
Et d’expliquer que la stratégie nationale » TUNISIE numérique 2020 » laquelle ne manquera pas d’attirer les entreprises économiques opérant dans les technologies numériques vers le site Tunisie, s’appuie sur un ensemble d’axes, notamment le renforcement de l’infrastructure numérique, la généralisation de la couverture dans tout le pays, l’utilisation à la plus large échelle possible du numérique, la gouvernance électronique ainsi que la numérisation des opérations entre le citoyen et l’administration ainsi qu’entre l’entreprise économique et l’administration.