Nécessité de revoir les tarifs postaux (PDG de la Poste)

Le président directeur général (PDG) de la Poste Moez Chakchouk a déclaré ce lundi, qu’il est impératif de revoir certains tarifs postaux qui n’ont pas changé depuis 1997″.

Il a expliqué que les prix des services postaux n’impactent qu’à hauteur de 0,61% le pouvoir d’achat du citoyen », en marge d’une journée d’étude, organisée par la Poste tunisienne avec le concours de son homologue française.

IL a ajouté que la révision des tarifs postaux n’a pas pour objectif un aspect lucratif et commercial mais plutôt pour se rapprocher du coût réel du service postal.  Le rendement actuel des services postaux est faible par rapport au coût de ces derniers, a estimé le responsable.

Il a précisé, aussi, que la Poste Tunisienne a mis en place un programme s’étendant jusqu’à 2020 dont les principaux points reposent sur l’installation, en 2016, de 100 distributeurs automatiques de billets (DAB), dans toutes les délégations de la République. Par ailleurs, il sera procédé, au cours de cette année, au remplacement de 50 DAB défectueux.

L’infrastructure de base de plusieurs bureaux de poste installés dans les zones rurales sera, en outre, renouvelée, a-t-il assuré, indiquant que 40% des bureaux de poste (1100 au total) se trouvent dans des régions rurales.

L’année 2017 sera consacrée à la proposition de services postaux développés et adaptés à l’évolution technologique, a ajouté Chakchouk, évoquant les principales préoccupations du secteur à l’instar de l’encombrement des bureaux, la dégradation de l’état des équipements.

Selon le ministre des technologies de la communication et de l’économie numérique Noomane Fehri, la Poste tunisienne constitue un mécanisme de développement, notamment dans les régions isolées, affirmant que la Tunisie compte sur ce secteur dans le processus de développement.

Une nouvelle stratégie pour la poste 2020 a été adoptée depuis un mois et se poursuivra jusqu’à la fin 2016, a-t-il dit, faisant remarquer qu’une première stratégie a été élaborée afin d’examiner les expériences des autres pays dans ce domaine (TAP)