Appel pour la tenue d’un conseil ministériel restreint sur les secteurs du textile et du cuir et chaussures (UTICA)

Les présidents des fédérations nationales sectorielles de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), ont appelé le chef du gouvernement à tenir son engagement en consacrant un conseil ministériel restreint, au plus vite, aux secteurs du textile et du cuir et chaussures, et à prendre des mesures concrètes et des décisions courageuses permettant de sauver ces deux secteurs.
Réunis, mardi au siège de l’UTICA, à l’occasion de la tenue du conseil des fédérations, ils ont exprimé leur appui aux efforts de la centrale patronale visant à inciter le gouvernement à traiter le dossier des secteurs sinistrés, notamment le textile, le cuir et chaussures et le transport.
Les présidents des fédérations ont exprimé, également, leur solidarité entière avec les professionnels du secteur du cuir et chaussures et leur appui inconditionné aux demandes et recommandations issues de leur réunion tenue lundi 13 mars 2017 au siège de l’UTICA, précise un communiqué de la centrale patronale publié, mercredi.
 » La Fédération nationale du textile est, et demeure, une partie intégrante de l’UTICA, souligne la même source, appelant à recourir au dialogue afin de résoudre les problèmes existants.
Les participants ont en outre exprimé leur soutien à toutes les entreprises de ce secteur  » qui représente un des fondements de l’industrie tunisienne « , appelant par la même toutes les structures de l’UTICA  » à faire preuve de solidarité pour pallier les risques auxquels fait face l’économie nationale  » et rappelant  » que cela ne peut être possible en l’absence d’une vraie union et d’une unification des positions syndicales au sein même de l’organisation patronale « .
Les présidents des fédérations nationales sectorielles ont souligné, en outre, que les récentes négociations collectives se sont déroulées dans une conjoncture nationale très sensible faisant de la paix sociale une priorité absolue, considérant que les entreprises auront à faire beaucoup de sacrifices pour pouvoir mettre en œuvre ce qui a été conclu.
Ils ont insisté, par ailleurs, sur la nécessité de lutter sérieusement contre le phénomène de contrebande et de commerce parallèle et anarchique, représentant aujourd’hui une réelle catastrophe qui menace de détruire tout le tissu économique nationale et de faire perdre des centaines de millier d’emplois.
Les présidents des fédérations ont exprimé, en outre, leur soutien aux appels à rationaliser l’importation et à encourager la consommation du produit tunisien.