Tenue à Tunis du 42ème congrès général de l’Union des ingénieurs agronomes arabes

La Tunisie abritera du 10 au 13 mai courant le 42ème congrès général de l’Union des ingénieurs agronomes arabes qui coïncide, cette année, avec la 83ème réunion du bureau exécutif et le 21ème congrès technique périodique.
Au cours d’une conférence de presse, tenue, mercredi, le Président de l’ordre des ingénieurs tunisiens (OIT) Oussama Kheriji, a expliqué que les travaux de ce congrès, organisé par l’OIT qui préside actuellement l’Union, démarrera avec le congrès technique dont le thème est « le développement et l’innovation de l’agronomie et son importance dans la réalisation de la sécurité alimentaire arabe ».
Il a précisé que l’objectif du choix du thème du congrès technique est d’exposer une partie des efforts déployés dans les différentes pays arabes en matière de renouveau technologique dans l’ingénierie agricole et la présentation d’exposés sur les résultats des recherches agricoles dans le domaine du développement et de l’innovation en agronomie, au cours des dernières années.
Kheriji a, par ailleurs, fait savoir que la Tunisie a des objectifs de développement clairs pour la promotion de l’économie, précisant que parmi ces objectifs figure celui de la promotion du secteur agricole qui connaît quelques carences et ce, en pariant sur les compétences des ingénieurs afin d’améliorer la qualité des récoltes agricoles.
Il a souligné, dans le même contexte, que le secteur agricole souffre encore de certaines défaillances, à l’instar du manque de rendement des exploitations agricoles et de l’incapacité à disposer d’un ingénieur agronome.
Le congrès qui se déroulera à Hammamet examinera un ensemble d’autres sujets, notamment, « le rôle du Centre arabe pour l’étude des zones arides et des terres sèche (ACSAD) dans l’augmentation des productions céréalières et le développement de la production des petits ruminants dans les pays arabes », « le rôle des recherches agricoles dans le développement agricole rural, la salubrité des aliments, la vulgarisation agricole et les « méthodes et techniques pérennes dans le milieu aride ».