samedi, 20 avril 2024

L’amélioration des indicateurs économiques, prouve que nous sommes sur la bonne voie (Chahed)

Les indicateurs économiques enregistrés sont une preuve de l’amélioration de la situation économique en Tunisie, au cours de cette dernière période » a indiqué mercredi à Tunis, le chef du Gouvernement, Youssef Chahed, assurant que « nous sommes sur la bonne voie « .
A l’ouverture du forum économique sur  » les politiques économique et les défis de la rareté des ressources, le chef du Gouvernement a estimé que certaines critiques faites à l’action gouvernementale, sont dépourvues d’objectivité.
D’après lui, le gouvernement a réussi à honorer ses engagements, annoncés dans le discours de vote de confiance (Août 2016), notamment en ce qui concerne l’amélioration des indicateurs économiques, étant donné que le taux de croissance a atteint 2,5%, durant le premier trimestre 2018, contre 0,6%, au cours du deuxième trimestre 2016, et on s’attend à une croissance avoisinant les 3% pour le deuxième trimestre 2018.
De même, a-t-il ajouté, les recettes touristiques en dinars ont évolué de 40% (de 30% en dollars et de 20% en euros), avec une hausse de 1 million de touristes, par rapport à 2016 et 2017.
Il a fait état, également de la baisse du taux de chômage chez les diplômés de l’enseignement supérieur de deux points et de l’amélioration de l’investissement, de la balance commerciale et de l’exportation, soulignant que 2018 est la meilleure année en matière d’exportation depuis 2008.
Toutefois, il a admis que la situation est difficile, surtout avec la hausse continue du taux d’inflation et la détérioration du taux de change du dinar, estimant  » qu’il est naturel que les réformes et les mesures prises aient des répercussions négatives temporaires sur un nombre d’indicateurs « .
 » Les mesures difficiles, notamment celles prises dans le cadre des deux Lois de finances 2017 et 2018, sont provisoires, mais elles demeurent nécessaires pour sauver les finances publiques « , a-t-il souligné.
Il a affirmé, en outre, l’impératif d’axer les efforts, actuellement, sur l’investissement, la création de postes d’emploi, et la poursuite des réformes des finances publiques, des caisses sociales et des entreprises publiques, mettant l’accent sur le rôle que peut assumer la société civile et les opérateurs économiques et sociaux pour relever ces défis.