Ministre de l’agriculture: La difficile maîtrise des maladies animales nécessite une coopération régionale et internationale

La maîtrise des maladies animales, devenue difficile dans le cadre de la mondialisation, nécessite une coopération régionale et internationale sous les auspices de l’Organisation Mondiale de la Santé animale (OIE), a déclaré le ministre de l’Agriculture Samir Taieb.

Dans une déclaration aux médias, en marge du 23ème congrès du comité régional de l’OIE, tenu mardi, le ministre a ajouté que la Tunisie est un pays modèle pour l’OIE en termes de lutte et de prévention contre les maladies animales qui peuvent toucher les cheptels.

Et d’ajouter que la prévention contre les maladies animales trans-frontières nécessite le développement de la coopération maghrébine, africaine et internationale compte tenu de la propagation rapide des maladies et leurs impacts sur la production animale et agricole, outre le risque sur la santé humaine.

Le ministre a, également, précisé que la présence de la présidente de l’OIE et des directeurs régionaux à ce congrès, auquel participent 40 délégations africaines, favorisera la reconnaissance du Centre national de veille zoosanitaire en Tunisie en tant que structure accréditée. Ce centre représentera une plateforme de développement des compétences humaines tunisiennes et africaines, a-t-il encore fait savoir.

Pour sa part, la directrice générale de l’OIE, Monique Eloit a mis l’accent sur les difficultés auxquelles sont confrontés les services vétérinaires en Afrique et dans le monde évoquant, notamment, la fièvre aphteuse et les épidémies des petits ruminants.

Elle a souligné que de nombreuses maladies animales sont présentes en Afrique, un continent souffre D4UN manque en ressources humaines au sein des départements de la santé animale, d’où l’appel lancé aux donateurs à participer aux travaux de cet événement afin de soutenir les pays africains.