Tunis: 60 startupers du Maghreb arabe participeront au « Maghreb’s Next Start-ups » du 13 au 14 juin 2019

Le représentant résident de l’IFC en Tunisie, Georges Joseph Ghorra a indiquéque  60 startupers du Maghreb arabe participeront les 13 et 14 juin 2019 au « Maghreb’s Next Start-ups », à la Cité de la culture, à l’initiative de la Société financière internationale (SFI) et du ministère des Technologies de la communication et de l’Economie numérique.
Nous essayons à travers cet événement qui regroupe des jeunes entrepreneurs, de construire une plateforme pour que les startupers puissent communiquer entre eux, avoir accès aux financements et aux marchés et interagir également avec les différentes parties prenantes, lors d’une rencontre tenue, lundi, à Tunis pour le lancement de cet événement.
Le ministre des Technologies de la Communication et de l’Economie numérique Anouar Maarouf a indiqué que cette manifestation maghrébine est une compétition entre les jeunes du Maghreb pour proposer des solutions et projets créatifs et innovants dans tous les domaines.
L’objectif, est de créer une dynamique au niveau des pays du Maghreb arabe, mettant à la disposition des startupers de grand marchés, l’accompagnement et le financement, d’autant plus que le gouvernement prendra part à cette manifestation et s’engagera à aider les jeunes maghrébins, en leur présentant identifiant des mécanismes pour développer leurs projets.
le ministre indique, qui’il est nécessaire de mettre en place ce genre de mécanismes incitatifs aux startups, avant la fin de l’année 2019, d’autant plus que le taux d’évolution annuelle de la communauté des startups en Tunisie est de 75%.
Le responsable principal des opérations pour la région MENA à l’IFC, Sufyan Abed Alhameed M. Al Issa a relevé que cette initiative s’inscrit dans le cadre de la stratégie de l’IFC dans la région MENA qui s’appuie sur l’identification de solutions aux défis économiques et de développement dans la région, ainsi que sur la création d’opportunités et d’emplois au profit des jeunes, d’autant plus que la région a besoin de créer 300 millions d’emplois durant la période 2020 -2050.
Ainsi, l’appui de notre institution au secteur privé notamment, en fournissant un environnement favorable aux startups et aux TPME, vise à développer ces entreprises, à fournir des opportunités aux jeunes des pays du Maghreb de communiquer avec les investisseurs, les entreprises, les établissements internationaux et les décideurs, et à échanger les informations.
La stratégie de l’IFC est conforme aux défis et aux opportunités de la région MENA, qui fait face à quatre principaux défis, à savoir la pression exercée sur le secteur public avec un niveau supérieur d’endettement, l’intervention limitée du secteur privé, le non développement des TPME, avec une seule entreprise capable de s’élargir après trois ans de sa création et la faible création des startups.
De son côté, la ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle Sayida Ounissi a fait savoir qu’un projet de loi sur le statut de l’auto entrepreneur sera prêt dans quelques semaines, précisant que ce projet de loi sera une solution pour les jeunes entrepreneurs.
Par ailleurs, la ministre a souligné le rôle important de la formation professionnelle en tant que facteur de création des PME ainsi que celui du partenariat public privé (PPP), mettant l’accent sur le rôle de l’Etat dans la mise en place d’un climat d’investissement favorable à la création d’entreprises.
Ounissi a indiqué que le ministère a signé avec la BTS un accord-cadre pour le financement des PME, rappelant que 75MD du fonds de l’emploi ont été consacrés à la BTS pour financer les PME. Cet accord, précise les secteurs à financer et définit les compétences des jeunes ainsi que l’accompagnement des entreprises pendant les trois premières années.