Côte d’Ivoire : Biovea Énergie et la société chinoise CEEC s’accordent pour construire la centrale électrique de biomasse

C’est l’entreprise Biovea Energie qui a officialisé la signature de cet accord. Son objectif est d’augmenter « la part d’énergies renouvelables à 42% dans le mix énergétique à l’horizon 2030 ». Construite à Aboisso, elle sera alimentée par des déchets agricoles de palmiers (450 000 tonnes estimées) et produira « 46 mégawatt » et alimentera « 1,7 millions d’ivoiriens ».

Le démarrage de la construction de l’usine est prévu « avant la fin d’année 2022 » et sera « mise en service en 2024 », a annoncé Biovea Energie.

Cette usine de biomasse n’est pas la seule prévue en Côte d’Ivoire. Une deuxième centrale à biomasse, utilisant cette fois les déchets de la production de cacao, est en projet dans le centre du pays. L’étude technique de faisabilité a été financée à hauteur d’un million de dollars, par l’Agence américaine pour le commerce et le développement (USTDA).
Premier producteur de cacao au monde, la Côte d’Ivoire génère, chaque année, quelque 26 millions de tonnes de déchets issus de cette culture. Autant de cabosses ou de fèves défectueuses qui sont perdues, car incinérées le plus souvent à l’air libre.
A plein régime, cette centrale, située à Divo au cœur d’une des grandes régions cacaoyères, devrait permettre d’économiser 250 000 tonnes de CO2 par an. Son coût est évalué à 230 millions d’euros.