Burkina Faso : Désormais producteur de médicaments génériques

Dénommée, Propharm cette industrie pharmaceutique qui a un cout de 15 milliards de FCFA, a été inaugurée le lundi 22 août par le Premier ministre burkinabé. Ilo s’agit d’une initiative entièrement privée et financée par des capitaux ouest-africains. Pour ses débuts, elle fabriquera trois médicaments génériques, dont le paracétamol et les sels de réhydratation pour enfants victimes de diarrhées.

L’initiative de créer cette usine émane du pharmacien, Armel Coefé dans les années 2000. À l’époque, son pays, le Burkina Faso, se tourne vers les producteurs indiens et chinois. Il raconte. « On s’est posé la question de savoir comment était-il possible que l’on fasse venir de l’eau et du sucre, c’est-à-dire du sérum glucosé, d’Inde et de Chine. Je trouvais que c’était un peu absurde. Et en tant que pharmacien, je me suis demandé si l’on ne pouvait pas fabriquer au moins ça, ici. » Puis, avec ses collègues, ils ont réussi à convaincre Cauris Invest Group, qui a déboursé 15 milliards de francs CFA. Il s’est réjoui que « nous avons une chaîne complète qui nous permet de faire de la granulation, du mélange, du remplissage de gélules, de la compression, de l’enrobage et ensuite de la mise sous blister de dix gélules ».

Propharm n’entend pas se contenter du marché burkina et compte profiter aussi du besoin régional en produisant pour les pays voisins.