Sénégal : 63,98millions d’euros de participation de la BAD pour la construction du Parc de technologies numériques de Diamniadio

Cela représente une participation à hauteur de 87% de la Banque africaine de développement (BAD) pour un coût total de 73,62 millions d’euros du projet alors que le gouvernement sénégalais va assumer l’équivalent de 9,64 millions d’euros.

Construit à 35 km de Dakar sur une superficie de 25 hectares, le chantier est aujourd’hui achevé à « près de 80 % ».Une vingtaine d’entreprises, dont de grands noms comme ATOS, Free (anciennement Tigo Sénégal) ou Solution informatique durable (SOLID), ont manifesté leur intérêt à ancrer certaines de leurs activités au sein du futur Parc. A la condition, toutefois, d’y disposer de solides infrastructures informatiques qui leur permettent d’offrir leurs produits et d’assurer leurs services.

Sur ses enjeux, Marie-Laure Akin-Olugbade, la directrice générale de la Banque africaine de développement pour l’Afrique de l’Ouest a indiqué que « ce projet va contribuer à diversifier et à moderniser l’économie et le secteur privé sénégalais ». Elle a ajouté que « ce Parc va transformer le Sénégal en pôle numérique régional et ainsi en a à apporter des solutions numériques aux industries déjà̀ existantes, comme l’industrie agricole», puisMme Marie-Laure Akin-Olugbadea précisé que « l’objectif visé est de faire passer la part du secteur des TIC dans l’activité́ économique de 7 % à 10 % d’ici à 2026 ».

Ce projet comprend un centre de données, des établissements d’externalisation des processus métier, un incubateur d’entreprises de TIC, un centre de formation, un centre de recherche, et un centre de production audiovisuelle et de développement de contenus.

Il faut souligner que ce Futur Parc rentre dans le cadre du « Sénégal numérique 2025 » qui permettra de créer environ 35.000 emplois directs dans les activités d’externalisation de processus métier comme les centres d’appels, les postes d’ingénieurs logiciels/matériels et d’ingénieurs en développement d’applications. Aussi, 105.000 emplois indirects qui devraient être créés dans l’habitat, des télécommunications, de la location d’immeubles, des transports, de la restauration et dans d’autres services d’appui.