Banque mondiale et Tunisie : un partenariat renforcé pour un enseignement supérieur plus innovant et inclusif

Dans un contexte économique marqué par le chômage des jeunes et l’évolution rapide des besoins du marché du travail, la Banque mondiale vient d’approuver un projet ambitieux visant à transformer l’enseignement supérieur en Tunisie. Ce projet, baptisé RESPIRE, entend doter les étudiants des compétences nécessaires pour réussir dans un environnement professionnel en mutation, tout en renforçant la gouvernance et la qualité des institutions universitaires.


Moderniser l’enseignement supérieur pour répondre aux besoins du marché

Grâce à un financement de 100 millions de dollars, le projet RESPIRE (Renforcement de l’Enseignement Supérieur pour l’Innovation, la Résilience et l’Employabilité) s’inscrit dans la continuité des réformes engagées par la Tunisie pour adapter son système éducatif aux exigences des secteurs productifs. Il met l’accent sur la modernisation des programmes universitaires, l’amélioration des infrastructures, l’élargissement de l’accès aux filières porteuses, ainsi que sur le développement de partenariats solides avec les employeurs. Ce projet soutient également les compétences dans des domaines clés pour l’avenir tels que le numérique, la transition écologique et la santé, afin de mieux préparer les jeunes aux défis globaux et aux opportunités économiques de demain.


Renforcer la gouvernance et bâtir une éducation plus inclusive

Outre l’aspect pédagogique, RESPIRE vise à renforcer la gouvernance du système universitaire en soutenant la digitalisation des processus de gestion, l’assurance qualité, et l’autonomie des établissements. En s’appuyant sur les résultats obtenus par le précédent projet PromESsE – qui a permis de moderniser des programmes, créer des centres de carrière et obtenir des accréditations internationales – RESPIRE ambitionne de toucher plus de 145 000 étudiants et membres du corps enseignant d’ici 2030, avec au moins 85 programmes accrédités. Ce projet reflète la volonté de la Banque mondiale d’investir durablement dans le capital humain tunisien, un levier essentiel pour une croissance inclusive, créatrice d’emplois durables, en particulier pour les jeunes et les femmes.


Source :
Banque mondiale – Communiqué officiel (28 février 2025)