Les agressions contre les journalistes ont amorcé un léger recul au cours du mois de septembre dernier par rapport au mois d’août. Les restrictions exercées par les politiques et employés d’administration continuent de progresser. Voilà les deux grandes tendances du bilan de la liberté de la presse que l’unité de monitoring relevant du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a dressé, ce mardi, dans son rapport mensuel.
Huit agressions contre 9 journalistes exerçant dans une chaîne de télévision, deux radios privées et trois sites électroniques ont été commises en septembre dernier, soit une légère baisse par rapport au mois d’août.
Le SNJT a taxé les agents de l’ordre, les fonctionnaires et les agents publics de “violences” contre les professionnels des médias.
D’après le rapport, les policiers sont les premiers à s’en prendre aux journalistes, suivis des agents publics.
Les agressions physiques ont été commises dans le Grand-Tunis (4), Sfax (1), et Medenine(1).
Dans ce rapport, l’unité de monitoring relevant du SNJT déplore la persistance des violences contre les journalistes, en particulier, lorsqu’il s’agit d’accès à l’information, appelant à la suppression des circulaires internes qui entravent l’accès aux sources.
Par ailleurs, le syndicat a appelé le ministère de l’Intérieur à publier les résultats des enquêtes menées sur les agressions des journalistes, ces derniers mois.
D’après TAP