Bulletin Environnement & Energie

    Présentation du nouveau Cadre environnemental et social (CES) de la Banque mondiale
    La Banque mondiale va présenter le 7 mai 2018, à Tunis, son nouveau Cadre Environnemental et Social aux parties tunisiennes. Elle compte organiser des sessions d’information et sensibilisation pour des partenaires gouvernementaux, des membres des Unités de Gestions de Projets (UGP), ainsi que des représentants de la société civile.
    Le 4 août 2016, le Conseil d’administration de la BM a approuvé un nouveau Cadre environnemental et social (CES) pour aider à protéger les populations et l’environnement dans la mise en œuvre des projets d’investissement qu’elle finance.
    ANPE: Inauguration à Gabès du siège du projet de sensibilisation sur la qualité de l’air
    Le siège du projet de la gouvernance et de la surveillance de la qualité de l’air à Gabès, réalisé en collaboration avec l’association française « Air PACA », grâce à un financement de l’Union Européenne sera inauguré mercredi, par l’Agence nationale de protection de l’Environnement (ANPE).
    Cette inauguration s’inscrit dans le cadre de la semaine de sensibilisation sur la qualité de l’air à Gabès, organisée, du 23 au 27 avril 2018, par l’ANPE. Il s’agit d’une campagne qui incite à surveiller, d’une façon permanente, la qualité de l’air, à informer et à sensibiliser tous les intervenants dans le domaine de l’environnement ainsi que la population à l’enjeu de protéger le milieu et la qualité de l’air.
    Pour mémoire, une convention de partenariat a été signée, le 28 Février 2017, entre l’ANPE et le réseau de suivi de la Qualité de l’air de Marseille  » Air PACA  » pour la mise en œuvre de l’action intitulée :  » Transposition du projet méditerranéen GOUV’AIRNANCE sur le territoire du Gouvernorat de Gabès » dans le cadre du projet européen d’appui à la gouvernance environnementale locale de l’activité industrielle à gabes 2014-2018 ( PGE-Gabès).
    Ce projet est financé par l’Union Européenne à un montant total estimé à 444 915,00 EUR (1,3 million de dinars) et mis en œuvre par Expertise France.
    Une formation en permaculture les 5 et 6 mai 2018 au Belvédère
    L’Association Tunisienne de Permaculture (ATP) est en train d’assurer des formations en permaculture sur plusieurs week-end. Les prochaines formations seront organisées le 5 et 6 mai 2018, au siège de l’Association des Amis du Belvédère au Belvédère à Tunis.
    La formation comprendra, selon les responsables de l’ATP, une introduction à la permaculture et aux méthodes de design des jardins permacoles. Elle portera aussi sur les facteurs climatiques, les arbres, l’eau, le sol et les stratégies pour les zones arides.
    Les apprentissages à la permaculture permettront d’acquérir les outils nécessaires, d’apprendre les fondements et les techniques de culture maraichère ou autres cultures dans des espaces réduits et de créer ou transformer les jardins.
    Outre ses avantages et ses apports en matière de protection de l’environnement et de la biodiversité, la permaculture permet de réaliser une autosuffisance en fruits et légumes frais et sains et offre l’opportunité à chaque citoyen de « faire partie de la solution plutôt que du problème ».
    « E-Faitou » propose des services aux agriculteurs tunisiens
    La co-fondatrice du service innovant et inclusif dédié au monde rural, « E-Faitou », Pauline Dumail, a déclaré à l’agence TAP, vouloir collaborer avec les groupements d’agriculteurs en Tunisie, en leur proposant différents services, à travers un camion multiservices qui se déplace chez les agriculteurs et agricultrices. Les services offerts concernent la transformation post récolte, des activités génératrices de revenus avec des appareils solaires en location- vente et la fourniture d’informations et connaissances sur les bonnes pratiques agricoles,
    Ce projet qui est actuellement, basé sur le Sénégal permet d’alléger les corvées des femmes par la transformation mécanisée de leur récolte grâce à l’énergie solaire et donne accès au marché, à l’information et la formation pour valoriser leur production et créer des activités génératrices de revenus.
    Plus de 95% de la population mondiale respire de l’air pollué
    Plus de 95% de la population mondiale respire de l’air pollué, selon le dernier rapport 2018 sur la qualité globale de l’air qui vient d’être publié par l’Institut américain des impacts sur la santé (US Health Effects Institute).
    C’est à dire que 95% de la population mondiale vit dans des régions dont la qualité de l’air n’est pas conforme aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Parmi ces personnes, 58% vivent dans des zones n’atteignant même pas au seuil minimal de propreté de l’air.
    Selon ce rapport la majorité des populations qui subissent les impacts de la pollution de l’air aujourd’hui se trouvent dans les pays pauvres. Les pays aux revenus faibles et moyens en Afrique et en Asie sont aussi les plus exposés à la pollution de l’air, selon la même source.
    La pollution de l’air reste un facteur de mortalité considérable dans la mesure où elle a été à l’origine du décès d’environ 6,1 millions de personnes dans le monde en 2016. Ce genre de pollution augmente les risques d’accidents vasculaires cérébraux, de crises cardiaques, de cancers du poumon et de maladies respiratoires chroniques. Elle se place ainsi, au 4ème rang des risques de santé les plus mortels sur Terre, après l’hypertension artérielle, l’alimentation et le tabagisme.
    Si l’Amérique du Sud et ce qu’il reste de son poumon vert demeurent relativement intacts, la quasi-intégralité de l’Afrique, le Moyen-Orient et les pays du Sud de l’Asie sont les plus gravement atteints.
    L’investissement dans les Energies renouvelables augmentera de 30% à l’horizon 2050
    L’investissement dans le domaine des énergies renouvelables va augmenter de 30% en 2050 et permettra de créer 11 millions emplois dans le monde, selon la feuille de route sur la transition énergétique 2050 de l’Agence Internationale des Energies renouvelables (IRENA).
    Ce plan présenté à l’occasion du Dialogue de Berlin sur la Transition Energétique (17 et 18 avril 2018), prévoit que l’augmentation du rythme d’exploitation des énergies renouvelables sera un facteur parmi 6 autres qui permettra de réaliser l’objectif de réduire l’augmentation des températures à 2%, un objectif universel de l’accord de Paris sur le Climat.
    Le directeur général d’IRENA, Adnan Amin a indiqué que les énergies renouvelables devront représenter les 2/3 des sources d’énergie dans le monde en 2050, pour décarboniser le système de production mondial et éviter les effets néfastes du changement climatique.
    « La transition énergétique n’aura pas seulement un effet positif dans la lutte contre les impacts des changements climatiques mais aussi va contribuer à des mutations sociales et économiques dans le monde et permettre de renforcer l’indépendance et l’autonomie en matière d’énergie », a encore déclaré le premier responsable d’IRENA.
    « Combattre la pollution plastique », thème de la journée mondiale de l’Environnement 2018
    « Combattre la pollution plastique », tel est le thème de la journée mondiale de l’Environnement de 2018 qui sera organisée par les Nations Unies, le 5 mai prochain, en Inde.
    Cette journée est célébrée depuis de nombreuses années dans plus de 100 pays dans le monde et soulève régulièrement les questions essentielles de la protection de l’environnement et ses impacts sur la qualité de vie des populations et la survie de notre planète.
    Le thème de cette année a été choisi par le pays hôte, l’Inde, pour encourager la communauté internationale à s’unir pour lutter contre la pollution par le développement des plastiques à usage unique.
    Chaque année, le monde utilise 500 milliards de sacs en plastique, selon le site dédié à cet évènement. Au moins 8 millions de tonnes de plastique finissent, chaque année, dans les océans, et le plastique représente 10% de l’ensemble des déchets produits.
    PREMIER FORUM SUR L’ECONOMIE BLEUE EN AFRIQUE
    Le premier Forum sur l’Economie Bleue en Afrique (FEBA) se tiendra à Londres les 7, 8 juin 2018, date qui coïncide avec la Journée mondiale de l’océan. Plus de 150 délégués et intervenants sont attendus, parmi lesquels des ministres, des chefs d’entreprise, des experts des océans et des organisations environnementale et maritime, afin de discuter de la contribution des océans à l’économie africaine.
    L’économie bleue occupe une place centrale dans l’Agenda 2063 de l’Union africaine. Cette première édition du Forum couvrira l’Agenda et permettra aux entreprises et aux décideurs de comprendre et réaliser les potentialités d’investissement dans l’économie bleue en Afrique, tout en créant un modèle de gestion durable pour l’avenir.
    Leila Ben Hassen, fondatrice du FEBA 2018 et PDG de Blue Jay Communication, l’agence organisatrice de l’événement, explique : « Le FEBA 2018 est une plateforme qui permettra de débattre de questions cruciales autour de l’économie bleue, notamment en matière de création d’emploi et de croissance et développement durables du continent. »
    L’économie bleue regroupe les espaces aquatiques et marins, y compris les océans, les mers, les côtes, les lacs, les rivières et les eaux souterraines. Elle comprend un large éventail de secteurs productifs, tels que la pêche, l’aquaculture, le tourisme, les transports, le commerce, la construction navale, l’énergie, la protection et la restauration. L’économie bleue englobe également les industries extractives, telles que l’exploitation minière sous-marine et l’exploitation pétrolière et gazière extracôtière, à condition qu’elles soient entreprises de manière à ne pas causer de dommages irréversibles à l’écosystème.