L’exécution du projet chinois dans le sud tunisien est irréversible (ministre de l’Equipement)
L’exécution du projet chinois dans le sud tunisien au sujet duquel un mémorandum d’entente a été signé avec la société chinoise « CCECC », depuis septembre 2018, en marge de la participation du chef du gouvernement Yyyau sommet sino-africain, est irréversible, selon le ministre de l’Equipement, Noureddine SALMI.
Le ministre a affirmé que son département a reçu, depuis 28 janvier 2019, l’étude sur la construction, par la société chinoise, d’un pont reliant Djerba à Zarsis. En plus, un comité de pilotage se penche actuellement sur les sorties du pont.
En réponse aux questions du député Salem LABIDH, lors d’une séance plénière consacrée, lundi, à l’examen de l’avenir et les perspectives de ce projet, Selmi a souligné que la prochaine période suppose de trouver rapidement les financements nécessaires pour construire le pont, affirmant que son département tient ses engagements, en respectant les délais au niveau de la réalisation d’une partie du projet y afférente.
Le même député s’est inquiété de la réduction au néant du projet chinois dans le sud, dont la société chargé de la réalisation est entrain d’élaborer les études de faisabilité, gratuitement et de fournir en conséquence 1 MD en faveur de l’Etat tunisien.
LABIADH a estimé que ces études concernent, principalement, la méthode de modernisation du port de Zarzis, à travers l’exploitation de mille hectares de la réserve foncière du port, afin de construire une nouvelle ville industrielle et commerciale, liée par des voies ferrées s’étendant entre le port de Médenine, Gabès et l’Aéroport de Djerba/Zarzis, en passant par ce nouveau pont.
IL a estimé que le projet est cohérent, sachant qu’il comporte trois passages frontaliers qui sont le passage frontalier à Ras Jdir, celui maritime consistant en le port de Zarzis et le troisième aérien relatif à l’aéroport Djerba-Zarzis, ce qui a incité la société chinoise à réaliser, dans le cadre d’une vision prospective et du projet chinois des nouvelles routes de la soie, à élaborer, gratuitement, des études pour assurer ensuite l’exécution des composantes du projet.