La BEI se prépare à proposer de nouveaux instruments financiers à la Tunisie
Tunis,26 mai (TAP)-Dans le cadre de l’ ALECA (Accord de libre échange complet et approfondi en cours de négociation) , la Banque européenne d’investissement (BEI) se prépare, d’ores et déjà, à proposer de nouveaux instruments financiers pour soutenir la Tunisie et particulièrement le secteur privé tunisien, a affirmé jeudi, Roman Escolano, vice président de la .
Il a ajouté lors de la clôture des travaux des journées de l’Europe tenues du 24 au 26 mai, au Palais des congrès à Tunis, que ces instruments cibleront essentiellement le renforcement de la compétitivité de l’industrie tunisienne. Il a, par ailleurs, signalé que la Tunisie, suite à son adhésion au programme communautaire Horizon H2020, bénéficie de toutes les initiatives et projets de ce programme au même titre que les Etats membres de l’UE.
Escolano, a également affirmé que le portefeuille de la BEI en Tunisie s’est élargi jusqu’à environ 6 milliards d’euros d’engagements (13,92 milliards de dinars ) ciblant notamment, les secteurs de la micro-finance, le soutien aux PME, la santé et l’ éducation.
Selon Laura Baeza, ambassadeur de l’Union Européenne en Tunisie, «l’Union européenne, ainsi que les autres partenaires internationaux, doivent prendre garde à « ranger » la Tunisie dans une catégorie précise, au moment où le monde entier, prix Nobel en tête, constate son originalité ». Pour elle, le renforcement des relations tuniso-européennes constitue une nécessité, car « la Tunisie est plus proche de l’Union européenne que nous le pensions tous », selon ses propos.
« Là où la démocratie avance, là où les valeurs portées par l’Union européenne, fondées sur l’Etat de droit et les droits de l’Homme progressent, nous savons répondre « présent » », a-t-elle encore dit .
Elle a ajouté que la Tunisie est aujourd’hui le laboratoire démocratique du monde arabe et sera un laboratoire de développement qui rayonnera pas uniquement dans la zone Afrique du nord Moyen Orient. Elle apportera aussi aux Européens « sa fabrique sociale et son originalité ».Baeza a, en outre, mis l’accent sur l’importance de la culture et de l’éducation des jeunes et des femmes et de la garantie de l’égalité hommes-femmes.
Pour sa part, Saïd Aidi, ministre de la santé a noté que la Tunisie vit depuis 2011, une période formidable avec des défis et parfois des malheurs qui ont touché aussi l’Europe, soulignant toutefois la nécessité de garder l’espoir en un avenir meilleur.