Le pouvoir d’achat des citoyens ne s’est pas érodé de 40% depuis 2014 (ministre du Commerce)
Le ministre du Commerce Omar Béhi a nié les informations basées sur une étude scientifique « peu sérieuse » stipulant la détérioration de 40% du pouvoir d’achat du citoyen depuis 2014.
Répondant, vendredi en plénière, à une question orale adressée par la députée Asma Aboulhana, le ministre a reconnu la hausse de l’inflation à raison de 47%, sur la période allant de l’année 2010 jusqu’à 2018, parallèlement à l’augmentation des salaires dans la fonction publique à raison de 60%.
Il a, dans le même cadre, souligné que depuis l’année 2019, le gouvernement œuvre à réduire le taux d’inflation qui a atteint, en janvier 2019, 7,1%, contre 7,5% en décembre 2018.
Le ministre a également précisé que l’exécutif n’a aucune intention d’augmenter la subvention de certains produits, affirmant son attachement à mettre en œuvre le projet de révision et de réforme de ce système afin de garantir davantage d’équité.
Pour Bahi, l’amélioration du pouvoir d’achat du citoyen représente l’une des priorités du département du Commerce qui opère en étroite coopération avec les ministères de l’agriculture, de l’industrie, de l’intérieur et la présidence du gouvernement.
Notre politique se base également sur la mise en place de programmes de production, outre le contrôle de l’approvisionnement des marchés et l’intensification des campagnes de contrôle sur l’installation anarchique des commerçants et la contrebande.
Le ministre a mis l’accent sur l’importance d’appliquer la loi, faisant savoir que près de 250 locaux commerciaux ont été fermés depuis novembre 2018, outre la saisie d’une bonne quantité de produits subventionnés, objet de contrebande et la condamnation de certains monopoles (huile, semoule…) par l’emprisonnement.