Vers la suspension des activités des distributeurs des bouteilles de gaz domestiques
Mr Mohamed Mnif, président de la Chambre syndicale nationale de la distribution des bouteilles de gaz domestiques, a déclaré lors de son intervention dans l’émission Smart Conso à Express FM, ce mercredi (16 mars 2022) que la chambre a proposé la possibilité d’une suspension ouverte d’activité à la suite de la grève annoncée et preuve pour les 21, 22 et 23 mars. Cette décision a pour but d’exiger et d’accélérer l’activation d’un certain nombre des accords conclus, particulièrement à la suite d’une décision conjointe de plusieurs ministères le 03 mars 2022, concernant la réglementation du commerce et de la distribution des bouteilles de gaz, de pétrole liquéfié et de l’huile d’éclairage.
Mohamed Mnif a déclaré, aussi, que les négociations avec le ministère de l’Énergie étaient en cours depuis 2019 et se concentraient sur les moyens de trouver des solutions adéquates pour améliorer les conditions de la distribution de bouteilles de gaz afin d’assurer l’approvisionnement en gaz liquéfié aux citoyens.
Il a noté que le transport du GNL nécessite un certain nombre de conditions en tant que substance dangereuse, et a noté qu’il existe un accord avec le ministère de l’énergie qui devrait être appliquée en 2021 et comprend des exigences financières et réglementaires.
Parmi les demandes financières , en premier lieu, figure une subvention de trois ans en 2021, 2022 et 2023, en second lieu, l’application d’une révision à la hause automatique des prix de la distribution de bouteilles de gaz domestiques, suite à chaque augmentation des prix du carburant.
L’invité de l’émission Smart Conso du Radio Express Fm a souligné l’application des lourdes et injustes sanctions sur les distributeurs et les détaillants ce qui a perturbé l’activité de la distribution. Il a indiqué, aussi, que ceci a poussé les commerçants pour adopter des moyens illégaux pour pouvoir gérer cette affreuses conditions du travail.
Il a ajouté que l’activité sera suspendue jusqu’à ce que la décision conjointe soit suspendue et que l’accord soit activé, et a estimé que l’État n’avait pas pensé au citoyen tunisien en publiant ces décisions en ce moment-là et en entrevue avec l’approche du mois de Ramadan.
K. Fathallah