Brésil : L’engrais marocain et égyptien intéresse le ministre de l’Agriculture brésilien
En cette période de flambée d’engrais, ministre brésilien de l’Agriculture, Marcos Montes est en tournée diplomatique dans plusieurs pays pour « diversifier les sources d’approvisionnement » de son pays en engrais afin de réduire sa dépendance (25%) à la Russie.
Ainsi, il a séjourné le début du mois en Egypte puis au Maroc pour envisager l’achat d’engrais de ces deux pays. Pour des experts, cela est une opportunité pour les deux pays Nord africains. « Pour le Maroc et l’Egypte qui comptent parmi les principaux acteurs de l’industrie en Afrique, cette situation ouvre de nombreuses opportunités commerciales. Le premier pays pourrait en profiter pour accroître ses envois d’engrais phosphatés vers le Brésil grâce à l’OCP alors que le second devrait se positionner sur le segment de l’urée grâce à son statut de 6ème fournisseur mondial du produit », estiment-ils.
A titre de rappel, au Brésil, « le soja, le maïs et la canne à sucre absorbent 70 % du volume total d’engrais utilisé ».