Selon le communiqué Ministère des Finances, ce « Cadre souverain de financement durable » permet l’émission des obligations vertes, bleues, sociales, durables et autres. « Il s’agit d’un acteur-clé abordant les efforts internationaux visant à accélérer la réponse au changement climatique en conjonction avec la COP27 à Charm Al-Cheikh, affirmant notre engagement à atteindre les Objectifs de développement durable », lit-on dans un communiqué du ministère des Finances.
Le « Cadre souverain de financement durable » évoque les priorités environnementales et sociales du gouvernement et représente une nouvelle étape pour maintenir la position de l’Egypte en tant que leader dans le domaine du financement climatique innovant et du développement social et économique en Afrique et au Moyen-Orient. Selon le département, il s’agit d’une mise à jour du financement vert lancé en 2020, où l’Egypte a émis les premières obligations souveraines vertes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord pour une valeur de 750 millions de dollars, et en 2021 le premier rapport d’impact environnemental a été publié, y compris la taille et les avantages en pourcentage de la rentabilité financière perçue des offres vertes en matière de financement de projets ciblés.
Ce « Cadre souverain de financement durable » couvre 10 axes : « transports propres, infrastructures de base abordables, énergies nouvelles et renouvelables, prévention et contrôle de la pollution, adaptation au changement climatique, efficacité énergétique, gestion durable de l’eau et des eaux usées, accès aux services de base, progrès social et économique et autonomisation, et des infrastructures de base à des prix raisonnables ». « Ce cadre nous permettra d’atteindre la plupart des Objectifs de développement durable des Nations-Unies et contribuera à l’élargissement des modes de financement », a fait remarquer M. Ahmed Kouchouk, vice-ministre des politiques financières et de la réforme institutionnelle.