Gambie : 16 millions $ de la BAD pour renforcer l’agriculture et la sécurité alimentaire

    Le Programme mondial pour l’agriculture et la sécurité alimentaire (GASFP) un fonds multilatéral qui vise à améliorer les revenus et la sécurité alimentaire des populations pauvres dans les pays en développement en accroissant le volume et la qualité des investissements réalisés dans les secteurs public et privé, est le principal contributeur de ce nouvel appui financier au projet, dont les objectifs demeurent les mêmes que ceux fixés au début du projet : accroître la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi que les revenus des ménages vulnérables.

    Les cinq régions administratives ciblées par le projet sont : Central River, Upper River, North Bank, Lower River et West Coast.

    Dans le cadre de la production de produits alimentaires locaux résistants au climat dans ces régions, les superficies de culture des végétaux au titre du programme vont désormais passer de 100 hectares (ha) à 150 ha, celle des cultures de montagne (arachides, maïs, mil, niébé, findi) de 1500 à 3000 ha et celle du riz de 3000 à 4500 ha. Compte tenu du soutien accru apporté aux intrants grâce au financement supplémentaire, la productivité connaîtra une hausse.
    Les rendements de riz devraient ainsi passer de 2 000 à 2500 tonnes à l’hectare (t/ha), ceux de maïs de 1800 à 2000 t/ha. Dans l’ensemble, le nombre de petits exploitants agricoles bénéficiant directement de l’appui du projet devrait augmenter et passer de 10 000 à 18 000 personnes (50 % de jeunes et 52 % de femmes).

    Par ailleurs, dans le cadre des programmes de réduction de la vulnérabilité par la protection sociale, l’amélioration de la nutrition, la promotion de l’égalité entre les hommes et les femmes, le nombre d’élèves bénéficiaires de repas nutritifs et diversifiés passera d’un total de 131 900 à 203 900 enfants (dont 52 % de filles), sur une période de cinq ans. Le déparasitage sera une activité complémentaire pour maintenir une bonne santé et une bonne nutrition.