Démarrage au début de 2018 de l’exploitation du projet « gaz du sud »

    L’exploitation du projet gaz du sud « Nawara », à Tataouine, démarrera au début de 2018, a annoncé la ministre de l’énergie, des mines et des énergies renouvelables Hella Cheikhrouhou.
    Elle a ajouté lors d’une rencontre de presse à l’occasion de la visite qu’elle a effectuée, samedi à la zone industrielle de Gbes que les efforts sont axés, actuellement, sur la résolution des problèmes qui risquent de retarder les travaux de ce projet.
    Le taux d’avancement dudit projet a atteint environ 60% et celui des travaux de l’unité de traitement final en cours d’exécution dans la zone industrielle à Gabès est de 75% , sachant que 90% des équipements devant être installés dans cette unité l’ont été, selon des données présentées par les responsables dudit projet.
    Le projet gaz du sud dont le coût s’élève à 2500 millions de dinars (MD) se compose notamment d’une unité de traitement préliminaire à Nawara, à Tataouine, d’une autre de traitement final dans la zone industrielle de Gabes et d’un pipeline de transport du gaz reliant entre les deux unités sur une distance de 370km.
    Cheikhrouhou a précisé qu’un programme d’investissement dans les énergies renouvelables sera annoncé prochainment et changera radicalement l’exploitation de ces énérgies, tout en impactant positivement l’activité des technopoles qui désirent bénéficier de ces investissements, comme il en est le cas pour le pôle technologique et industriel de Gabes.
    La ministre, qui était accompgné de Hichem Hamdi, secrétaire d’Etat chargé des mines, a pris connaissance de la marche de l’activité dans une unité du groupe chimique tunisien (GCT) ainsi que des programmes de développement et environnementaux que le groupe compte réaliser.
    Elle s’est également enquise de la réalisation du projet de réduction des gaz d’ammonium auquel a été consacrée une enveloppe de 16 millions de dinars et dont la fin de la réalisation est prévue pour mi-2017.
    Cheikhrouhou s’est rendue à l’usine d’acide phosphorique où elle a inspecté l’activité de l’unité pilote de production d’acide citrique utilisé dans les produits alimentaires. Elle a également pris connaissance à la société AL Kimia, à Gabes, d’un projet en cours de réalisation par cette société pour répondre à ses besoins en énergie et consistant en la mise en place d’un cogénérateur d’un coût de près de 5 millions de dinars.