» Accélérer la conversion des dettes tunisiennes en projets de développement (Lamia Zribi)
« le manque d’appui technique, le retard enregistré dans l’adoption du plan de développement 2016-2020 et les problèmes fonciers constituent les principaux obstacles à la concrétisation de projets dans le cadre de la conversion des dettes tunisiennes en projets de développement par la France, selon la ministre des Finances, Lamia Zribi.
L’accélération de la concrétisation de ces projets ont été au centre de son entretien avec le ministre français de l’Economie et des finances, Michel Sapin en marge de la réunion ministérielle du dialogue 5+5 finances tenue à Paris les 24 et 25 janvier .
» Il faut que nous avancions dans la préparation des projets pour pouvoir bénéficier des financements « , a affirmé Zribi à l’agence TAP, en marge de cette réunion.
La ministre des Fiances qui a eu également,un entretien avec le directeur général de l’Agence française de développement (Afd), a indiqué que cette agence apportera un appui budgétaire à la Tunisie » pour réformer le secteur de l’agriculture et restructurer les entreprises publiques et la gouvernance ».
La visite de la ministre des finances à Paris s’inscrit dans le cadre de la première réunion des ministres des finances des pays membres du dialogue 5+5. Quatre thèmes ont été à l’ordre du jour de cette rencontre en l’occurrence : la transparence financière, la fiscalité, la douane et le financement des projets de l’environnement. » Nous avons convenu de coordonner davantage en termes d’échange d’informations, d’expériences et d’appui à la formation « , a-t-elle précisé notant que la Tunisie a plaidé pour un renforcement de ses capacités dans ces domaines. » Nous aurons besoin d’un appui et d’une mise à niveau de notre administration pour pouvoir nous intégrer de manière effective et efficace dans cet échange d’information « , a-t-elle encore dit. Le dialogue 5+5 est un cadre de dialogue entre les pays de la Méditerranée occidentale en l’occurrence, l’Italie, la France, l’Espagne, le Portugal, Malte et les pays de l’Union du Maghreb arabe (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie) .