Pour se procurer du gaz nigérian et au-delà l’exporter en Europe, le Maroc et le Nigeria en signé un Mémorandum pour la construction d’un long gazoduc de 6000 km desservant plus de pays (Nigeria, du Bénin, du Togo, du Ghana, de la Côte d’Ivoire, du Liberia, de la Sierra Leone, des trois Guinée, de la Gambie, du Sénégal, de la Mauritanie et du Maroc) et fournissant le gaz à 300 millions d’habitants.
Vu sa potentialité, ce pipeline revêt un enjeu économique et régional que le gazoduc transsaharien (Algérie). Le gazoduc Maroc-Nigéria vise également la création d’un marché régional compétitif de l’électricité, l’exploitation d’une énergie propre, la contribution au développement industriel et économique de tous les pays traversés à travers le développement de plusieurs secteurs tels que l’agriculture par la fabrication d’engrais, l’industrie, les mines, la réduction du torchage, ainsi que l’exportation de gaz en Europe.
Cependant, le même projet initié par l’Algérie mais transsaharien passant par la Libye et le Niger serait désapprouvé par Tripoli. La Libye considère que le pétrole et le gaz sont des éléments vitaux.