Des appels d’offres en cours d’élaboration, pour la mise en place de stations de traitement des déchets

    Les appels d’offres sous forme de concession concernant la transformation des décharges en stations de traitement des déchets et la mise en place de nouveaux sites de traitement des déchets (Béja, Kairouan et Monastir… qui ne disposent pas actuellement des décharges) seront prêts, dans une ou deux semaines, a fait savoir le conseiller auprès du ministre des affaires locales et de l’environnement, Walim Mardassi.
    Il s’agit de la mise en place de stations de traitement de déchets dont l’objectif est d’assurer une valorisation maximale des déchets, et ce, dans le cadre de la stratégie de l’Etat qui consiste à arrêter d’ici deux ans, l’enfouissement des déchets et introduire leur valorisation.
    Il a ajouté, dans une déclaration à l’Agence TAP en marge du 5ème salon international des technologies de l’environnement et des énergies renouvelables qui se tient, du 23 au 25 mai, au siège de l’UTICA, que le rôle de l’Etat, dans cette stratégie, concerne la mise en place des avantages fiscaux et financiers au profit des concessionnaires, la préparation des sites (étude impacte sur l’environnement, accord…) et l’organisation d’actions d’acception sociale avant le démarrage de la concession.
    Il a rappelé dans ce cadre, que la Tunisie a procédé depuis 10 ans, à l’enfouissement des déchets, soulignant que c’est le moment de penser à une nouvelle technologie de valorisation, opter pour le tri des déchets et la valorisation énergétique des déchets. Cette méthode a été à l’origine de la production d’une grande quantité de lixiviats et la saturation des décharges.
    Et d’ajouter que des études menées sur les déchets, réalisées dans le cadre de ladite stratégie, ont montré que le traitement mécano-biologique (TMB) reste la meilleure technologie. Il s’agit de combiner le tri mécanique (carton, plastique, verre…) et traitement biologique de la partie organique des déchets qui va être valorisée sous forme de biogaz et électricité ou d’un combustible, produit d’un mélange de déchets industriels non recyclables.
    Cette technique a-t-il ajouté permet la valorisation des matières recyclables par un processus mécanique, la stabilisation des fractions organiques par un processus microbiologique de décomposition et la production de combustibles de substitution.
    Elle favorise également la réduction du volume et de la masse des déchets à enfouir jusqu’à 50% voire 70%, la contribution à la prolongation de la durée de vie du site et la réduction des odeurs et des nuisances de la décharge.
    A noter que 40 exposants regroupant des entreprises, organismes gouvernementaux, associations spécialisées et des opérateurs locaux et internationaux dans le secteur privé opérant dans les domaines de la collecte et valorisation des déchets, le traitement des eaux et les énergies renouvelables…participent à cette édition.
    L’objectif est de présenter les nouvelles technologies et les orientations stratégiques dans les domaines de gestion des déchets et la promotion des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.