Voici le bulletin environnement n°7 (Avril 2019):

    Démarrage des travaux de nettoyage des plages touristiques
    Les travaux de nettoyage automatique et manuel des plages touristiques ont d’ores et déjà démarré, a fait savoir l’Agence de protection et d’aménagement du littoral (APAL) sur son site électronique. Ces travaux ont commencé dans les délégations de Hammamet, Nabeul et Dar Chaabane El Fehri (gouvernorat de Nabeul).
    Les services régionaux de l’agence et l’ensemble des parties concernées se sont engagés à consacrer des journées à la propreté et au ramassage des déchets en plastique tout au long du littoral de Yasmine Hammamet à Dar Chaabane El Fehri. Ces actions seront menées sur sept mois.

    Le deuxième Forum sur l’Economie bleue en Afrique (ABEF) se tiendra les 25 et 26 juin à Tunis
    Pour la deuxième année consécutive, l’événement se tiendra, à Tunis, ville historique du commerce maritime à la croisée de l’Europe et de l’Afrique. Il réunira plus de 150 délégués internationaux, notamment des experts des océans, décideurs politiques,entrepreneurs et investisseurs, ainsi que des représentants de la société civile et des organisations multilatérales, afin de discuter des opportunités offertes par l’économie bleue en Afrique.
    Lors de sa première édition, les intervenants et délégués de l’ABEF avaient souligné l’importance de la coopération internationale, de l’éducation et de financements innovants pour développer l’économie bleue en Afrique à plus grande échelle. Au regard de ces recommandations, ABEF2019 mettra l’accent sur les opportunités d’investissement dans les secteurs traditionnels et émergents pour un développement durable en Afrique.
    L’industrie maritime africaine est estimée à environ 1 000 milliards de dollars par an tandis que la valeur des actifs des différents écosystèmes de l’économie bleue serait d’environ 24 000 milliards de dollars. L’économie des océans représente donc un énorme potentiel en matière de création d’emplois et de sources de revenus pour les communautés locales, tout en apportant une réponse aux problématiques du changement climatique et de la durabilité des ressources naturelles.
    Les sujets de discussion de l’ABEF porteront notamment sur les Partenariats public-privé; Pêche et aquaculture; Ports et commerce; Energie des océans; Gouvernance et sécurité; Pollution et gestion des déchets; Autonomisation des femmes dans le secteur maritime; Education des jeunes et technologie; et Financement des océans.
    Les banques alimentaires permettent d’éviter le gaspillage
    Selon une étude publiée par le Global FoodBanking Network, basé à Chicago, le réseau des banques alimentaires opérant dans 57 pays du monde, permet d’éviter le gaspillage d’environ 2,68 millions de tonnes d’excédents alimentaires sûrs et comestibles.
    Les banques alimentaires qui desservent environ 62.5 million personnes dans le monde, atténuent chaque année environ 10,54 milliards de kg d’équivalent en dioxyde de carbone (équivalent CO2).
    L’étude, intitulée « Ne gaspillez pas, ne voulez pas: vers la faim zéro – Les banques alimentaires, une solution verte à la faim », s’est concentrée sur les contributions des organisations de banques alimentaires locales à la réalisation des objectifs de développement durable des Nations Unies. Elle a été publiée juste avant la 13ème conférence de trois jours, du Food Bank Leadership Institute (FBLI), organisée du 25 au 27 mars en coopération avec la fédération européenne des banques alimentaires.

    Les journées Terre et Eau 2019 consacrées à la région MENA
    Les Journées Terre et Eau 2019 se déroulent actuellement et jusqu’au 4 avril au Caire. Elles abordent les principaux défis et solutions en matière de gestion durable des terres et des eaux pour la sécurité alimentaire. L’accent sera mis sur la région du Proche-Orient et l’Afrique du Nord (MENA) afin d’examiner les progrès accomplis dans la lutte contre la pénurie d’eau dans la région, de favoriser l’échange de connaissances et d’expériences entre les pays et partenaires et paver le chemin à suivre en tenant compte des enseignements tirés, des nouveaux défis et des opportunités en matière de développement durable, indique la FAO (Organisation pour l’agriculture et l’alimentation).

    Les thèmes examinés sont:
    Vers une gestion durable des ressources en eau rares:Ce thème met l’accent sur les dernières données disponibles sur la pénurie d’eau dans la région NENA, soulignant son impact sur la sécurité alimentaire régionale […]
    Halte à la dégradation des sols:La dégradation des terres et des sols est une menace majeure pour la sécurité alimentaire, la préservation des moyens de subsistance, la fourniture de services […]
    Gouvernance de la terre et de l’eau pour atteindre les ODD dans les systèmes fragiles
    Les politiques et les cadres réglementaires incomplets ou déficients qui ne tiennent pas suffisamment compte de l’interdépendance et de la complexité de la gouvernance de la terre […]
    Impacts du changement climatique sur le développement régional et les perspectives de résilience accrue:Pratiquement tous les pays de la région NENA subissent les effets du changement climatique […]
    Accroître les investissements dans l’eau pour l’agriculture
    L’UpM promeut une croissance bleue et durable
    L’Union pour la Méditerranée (UpM) a approuvé, le 28 mars 2019, à Bruxelles, deux initiatives régionales visant à promouvoir une croissance économique bleue et durable afin d’améliorer les moyens de subsistance et de créer des emplois.
    La première initiative (Clima-Med) a pour objectif d’améliorer la sécurité énergétique et la capacité d’adaptation des pays partenaires face au dérèglement climatique tout en facilitant leur transition vers des économies faible en carbone, contribuant ainsi à un environnement socio-économique plus stable, efficace et compétitif.
    L’objectif du projet s’inscrit dans le cadre du programme « Sécurité énergétique et action pour le climat dans le voisinage méridional 2017-2018 » , adopté par la Commission européenne en 2017. Le budget du projet est évalué à 6,9 millions d’euros sur 4 ans et 8 pays, dont la Tunisie.
    La deuxième initiative (compétences bleues) vise à encourager le développement des compétences, connaissances et recherche dans le secteur de l’économie bleue.
    Il s’agit d’une initiative pan-méditerranéenne qui vise à élaborer de nouveaux programmes et à accroître l’employabilité dans les secteurs des sciences maritimes et de la mer. Ce projet est promu par un consortium méditerranéen dirigé par l’Institut national d’océanographie et de géophysique appliquée d’Italie.
    Tout au long de ce projet, les activités misent en place favoriseront le développement de nouvelles compétences, la recherche scientifique et les carrières dans le domaine de l’économie « bleues ». En soutenant la communauté euro-méditerranéenne des parties prenantes de l’économie bleue par le biais de l’enseignement supérieur et de la recherche, le projet aspire à un meilleur partage des bonnes pratiques au sein du bassin méditerranéen dans les secteurs marin et maritime.
    Le budget du projet est évalué à 999 600 euros sur cinq ans et dans dix pays en liant avec la Méditerranée.