La bureaucratie de l’administration et la corruption entravent la reprise de l’investissement en Tunisie
Le ministre de l’investissement, de développement et de la coopération internationale Fadhel Abdelkefi a été fortement critiqué mercredi par le député Fadhel Omrane (bloc Nidaa Tounes) lors d’une séance d’audition, à la commission des finances à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) pour le document sur le budget économique présenté à la commission.
Omrane a estimé que le document contient des chiffres erronés critiquant également les multiples déplacements effectués par le ministre à l’étranger.
D’autre députés du même bloc ont pris la défense du ministre mettant l’accent sur les efforts déployés en vue de garantir la réussite de la conférence internationale sur l’investissement.
La plupart des députés présents ont déploré le retard enregistré dans la présentation du budget économique appelant à organiser d’autres séances pour approfondir le débat sur le budget.
De son coté, le ministre a estimé que la bureaucratie de l’administration, la corruption et des lois complexes entravant l’investissement en Tunisie faisant savoir que l’investissement pourrait évoluer de plus de 10%, si les situations sécuritaires et politiques s’améliorent et si l’administration se débarrasse des obstacles qui l’empêchent de jouer pleinement son rôle.
Il a précisé que la préparation du projet de budget économique ne se réfère point à la note d’orientation du plan de développement quinquennal (2016-2020), toujours en discussion, affirmant qu’il est favorable à un document sur la balance économique récapitulatif et simple. Il s’est engagé à présenter une version détaillée de ce document.