La menace de nouvelles sanctions américaines, européennes mais aussi chinoises contre la Corée du Nord a été lancée ce jeudi 21 septembre 2017, faisant monter d’un cran la tension.
Cette menace vise à pousser Pyongyang à renoncer à ses ambitions nucléaires.
Le président américain Donald Trump, qui s’était dit prêt mardi dans son premier grand discours aux Nations unies à «détruire complètement» ce pays et son «régime vicieux», a signé un décret ouvrant la voie à des sanctions contre des «personnes et sociétés qui financent et facilitent les échanges avec la Corée du Nord».
La mesure semble être un nouveau pas vers des sanctions ciblant des banques chinoises, et donc un moyen de faire pression sur la Chine pour qu’elle lâche définitivement Pyongyang.
Par ailleurs, la Banque centrale chinoise a ordonné à ses banques de juguler leurs échanges avec la Corée du Nord. Aucune confirmation officielle chinoise n’était disponible dans l’immédiat, mais l’annonce a été faite par le président américain Donald Trump.
A Bruxelles, les 28 Etats membres de l’Union européenne ont en même temps donné leur feu vert à l’adoption de sanctions supplémentaires. Selon des sources diplomatiques, il s’agit notamment d’imposer une interdiction totale pour les entreprises européennes d’exporter du pétrole vers le pays reclus d’Asie de l’Est et d’y investir.
Ce nouveau tour de vis intervient seulement dix jours après l’adoption d’un huitième train de sanctions par le Conseil de sécurité de l’ONU, en réponse à un nouvel essai nucléaire de Pyongyang, son plus puissant à ce jour. Elles interdisent notamment les importations de textile nord-coréen et réduisent les approvisionnements de Pyongyang en pétrole.
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