Côte d’Ivoire : Abidjan sera l’hôte du Premier Forum de L’alliance Internationale Anticorruption de la Banque Mondiale (ICHA) en Afrique Prévu du 14 Au 16 Juin 2023 a Abidjan
Grâce aux Programmes économiques et financiers (PEF) 2012-2015 et 2016-2020 mis en œuvre avec l’accompagnement du Fonds monétaire international (FMI), la croissance économique de la Côte d’Ivoire est ressortie à 8,1% en moyenne sur la période 2012-2019, après -4,9% en 2011 (crise politique) et 2% en 2020 (choc Covid-19), a indiqué le ministre de l’Économie et des Finances, Adama Coulibaly. Le ministre l’a affirmé au cours d’une conférence le vendredi 10 février 2023 à Abidjan-Cocody, dans le cadre de la formation de la 22ème promotion des auditeurs du master professionnel en Gestion des Politiques économiques (GPE) de l’Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB). La conférence avait pour thème : « Les programmes économiques et financiers avec le Fonds monétaire international contribuent-ils à une gestion efficace de la politique économique et financière du Gouvernement ? Cas de la Côte d’Ivoire ».
« En 2021, la croissance repart à la hausse à 7,4%. En outre, le déficit budgétaire est resté en moyenne à 2,6% sur 2012-2019, en dessous des 3% de la norme communautaire. Entre 2020 et 2021, il atteint 5,6% et 5% (choc Covid-19) », a relevé Adama Coulibaly. Le taux d’investissement, a-t-il poursuivi, est passé de 8,9% en 2011 à 23,4% en 2021, outre le taux de pauvreté qui a baissé de 55% en 2011 à 39,4% en 2018 et l’amélioration de l’indice Doing Business car la Côte d’Ivoire est passée de la 167ème place en 2011 à la 110ème place en 2019.
Selon le ministre, le risque de surendettement demeure modéré, avec un stock de dette publique estimé à 51,7% du PIB en 2021. Et d’ajouter que de 2011 à 2019, plus de 2 800 000 emplois ont été créés. « Aujourd’hui la Côte d’Ivoire est citée parmi les pays qui ont les taux de croissance les plus élevés au monde. Nous avons une économie prospère qui marche. Il faut toujours faire en sorte que nous puissions développer notre capacité de résilience parce que face aux chocs que nous avons connus, que ce soit la Covid-19 ou même la guerre en Ukraine, nous avons vu qu’il faut que les fondamentaux économiques soient solides », a-t-il relevé.
Il a assuré que le pays continuera à bâtir sa résilience pour absorber les chocs à venir grâce aux réformes mises en œuvre sous le leadership du Président de la République Alassane Ouattara et sous la haute direction du Premier Ministre, Patrick Achi.