Côte d’Ivoire: Le gouvernement envisage l’utilisation de voitures électrique dans un proche avenir pour réduire la pollution atmosphérique
Selon le gouvernement, cette initiative vise « changer progressivement de cap, en introduisant des voitures électriques ». Pour réussir ce projet qui est d’actualité, le Dr Etien N’Dah, coordonnateur du projet mobilité électrique au ministère de l’Environnement a indiqué que dans le cadre de ce projet, les premières cibles sont les véhicules administratifs, les transports en commun et les taxis. « Il ne s’agit pas de commencer par dire aux gens d’acheter des véhicules électriques. Cela coûte cher. Il serait bon de commencer par la flotte du service public: les bus et les minibus (les Gbaka). Nous allons aussi inciter les taxis à laisser le thermique. Il faut aller véritablement vers les transports de masse. (…) », a déclare le Dr Etien N’Dah.
Mais, cela n’est pas suffisant. La prochaine étape sera « la formation des mécaniciens et des conducteurs. Les autorités espèrent ainsi, à terme, renouveler près de 30% des transports en commun avec des véhicules électriques », a rapporté la même source.
La voiture électrique reste réservée à très peu de pays tels que l’Afrique du Sud, le Maroc ou le Rwanda. Les autres pays, faute d’infrastructures et d’industries, n’ont pas la capacité de déployer sur leurs territoires de tels moyens de mobilité. Les mécanismes de financement de la transition écologique tels que le Fond vert mis en place lors de la conférence sur le climat de Paris en 2016 ou la taxe carbone doivent aider les pays africains pauvres et sous-développés à se doter de ces infrastructures indispensables. Le véhicule électrique, symbole par excellence de la transition écologique, demeure donc une simple vue de l’esprit pour la très grande majorité des citoyens vivant sur le continent africain.