La Fondation Novartis lance l’initiative Healthy Schools for Healthy Communities

    L’étude DASH a démontré que des améliorations apportées à la nutrition et à l’activité physique des enfants non seulement contribuaient à leurs performances cognitives à l’école, mais également permettaient de réduire l’hypertension, les maladies cardiaques et les facteurs de risque cardiovasculaire en général
    BASEL, Suisse, 11 octobre 2017/ — La Fondation Novartis (www.NovartisFoundation.org) et l’Université de Bâle (http://APO.af/QvHtDX), en collaboration avec d’autres partenaires, se réjouissent d’annoncer le lancement du programme Healthy Schools for Healthy Communities. L’initiative vise à résoudre les problèmes de santé dans des écoles des quartiers défavorisés d’Afrique du Sud. C’est le premier programme de la Fondation Novartis qui englobe le secteur de l’enseignement, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives d’obtention de résultats.
    Après le succès de la première étape du projet de recherche DASH (Disease, Activity and Schoolchildren’s Health – Maladie, activité et santé des enfants scolarisés), coordonnée par l’Université de Bâle à Port Elizabeth en Afrique du Sud, cette seconde phase s’appuie sur des connaissances pour développer et accroître des interventions réussies dans encore plus d’écoles du pays, et potentiellement plus tard dans d’autres régions du monde.
    L’objectif de l’initiative Healthy Schools for Healthy Communities (appelée localement « KaziBantu ») est d’améliorer la santé générale et cardiovasculaire des enfants scolarisés et de leurs enseignants. Le programme mettra l’accent sur la promotion de la médecine préventive, la mise en place d’un programme formalisé d’exercices physiques, l’accessibilité à des examens médicaux, notamment le traitement anti-helminthique, la surveillance des facteurs de risque cardiovasculaire et la délivrance de suppléments nutritionnels en cas de besoin.
    En 2014, un partenariat entre l’Université de Bâle, l’Université Nelson Mandela et l’Institut Tropical et de Santé publique suisse a permis de créer le projet DASH, dont l’objectif était d’identifier les causes et de faire face aux conséquences de la mauvaise santé chez les enfants scolarisés dans des quartiers défavorisés de Port Elizabeth.
    Le programme a étudié la santé et le bien-être des enfants de huit écoles, avec une attention particulière sur le lien entre l’activité physique, les maladies infectieuses et les facteurs de risque pour les maladies cardiovasculaire et cardiométaboliques. L’étude est la première du genre pour les enfants africains et elle a révélé qu’un tiers de tous les élèves examinés souffrait d’hypertension, tandis que 16 à 21 % étaient en surpoids ou obèses.
    L’étude DASH a démontré que des améliorations apportées à la nutrition et à l’activité physique des enfants non seulement contribuaient à leurs performances cognitives à l’école, mais également permettaient de réduire l’hypertension, les maladies cardiaques et les facteurs de risque cardiovasculaire en général. Il a également été constaté que l’activité physique est corrélée avec la qualité de la vie liée à la santé. Jusqu’à présent, peu ou pas d’interventions exhaustives ont été menées pour traiter la santé cardiovasculaire parmi les élèves et les enseignants dans les milieux scolaires à faible revenu. L’objectif de cette phase d’évolution du projet DASH dans l’initiative Healthy Schools for Healthy Communities est donc de faire la preuve que de simples interventions peuvent améliorer la santé cardiovasculaire.
    « La Fondation Novartis comprend que la nature complexe des maladies cardiovasculaires rend extrêmement difficile l’obtention d’effets, de progression et de durabilité. Aucun acteur ne peut tout seul s’attaquer à l’hypertension. Pour remédier à l’hypertension et à ses complications, une action multisectorielle et multidisciplinaire est requise. C’est la raison pour laquelle nous sommes heureux que le programme Healthy Schools for Healthy Communities entre dans cette nouvelle phase, et nous nous réjouissons de travailler pour faire encore évoluer l’initiative avec nos partenaires, » a affirmé Ann Aerts, Directrice de la Fondation Novartis.
    En collaboration avec de nombreux partenaires, la Fondation Novartis travaille à remédier à l’hypertension partout dans le monde, via des modèles pilotes ou des approches qui visent à obtenir des effets à grande échelle dès le début.
    Lancée cette année, l’initiative Better Hearts Better Cities rassemble des réseaux de partenaires multisectoriels, afin de regrouper des compétences et des ressources pour mettre au point des solutions qui améliorent la santé cardiovasculaire à grande échelle dans les villes.
    Les autres programmes contre l’hypertension soutenus par la Fondation Novartis – Communities for Healthy Hearts au Vietnam et le projet ComHip (Community-based Hypertension Improvement Project) au Ghana – visent à rapprocher la détection et la gestion de l’hypertension des communautés locales en optimisant le dépistage de l’hypertension et les occasions de sensibilisation.
    Parce que c’est le premier programme à inclure le secteur de l’enseignement, Healthy Schools for Healthy Communities marque une avancée significative dans l’approche multisectorielle de Novartis Foundation visant à remédier à l’hypertension. Comme pour tous nos programmes, les résultats du programme Healthy Schools for Healthy Communities aideront d’autres initiatives dans le domaine de l’hypertension dans le cadre d’un processus continu d’évaluation et d’adaptation.

    Pour cette initiative, les partenaires de la Fondation Novartis comprennent l’Université de Bâle, le gouvernement sud-africain, l’Université Nelson Mandela et l’Institut Tropical et de Santé publique suisse (TPH suisse).
    Hedwig Kaiser, ancienne vice-rectrice de l’Université de Bâle, fait remarquer que « KaziBantu ou Healthy Schools for Healthy Communities offre la possibilité de poursuivre le travail couronné de succès que nous avons initié, consistant à constamment progresser, et, grâce à la collaboration, d’avoir un impact sur la vie de nombreux enfants en Afrique du Sud ».
    « Pour remédier à la progression des taux d’obésité et de mauvaise santé cardiaque, nous devons tous travailler ensemble et commencer tôt. Grâce à KaziBantu, si vous arrivons à sensibiliser sur la médecine préventive et à promouvoir une meilleure santé pour nos enfants dès le jeune âge, nous pourrons envisager que les générations futures bénéficieront d’une meilleure santé, » a affirmé le professeur Lungile Pepeta, Doyen de la Faculté des sciences de la santé à l’Université Nelson Mandela.
    Peter Steinmann de TPH Suisse a affirmé, « La recherche que nous avons menée au cours du programme DASH a révélé qu’un tiers des enfants étaient hypertendus. C’est un chiffre stupéfiant étant donné qu’ils fréquentent l’école primaire. Nous nous réjouissons de participer à la poursuite de ce projet et espérons qu’il pourra dans l’avenir influencer positivement la vie de nombreux enfants. »
    Communiqué