Les indicateurs de l’INS relatifs au premier semestre 2016 annoncent une situation encore difficile

    (Selon l’UTICA) – Le marathon des négociations pour la formation du gouvernement d’union nationale ont laissé peu de place dans les médias pour les chiffres annoncés par le Directeur Général de l’INS lors de sa dernière conférence de presse.

    Croissance, économique, chômage, exportation, inflation, croissance du secteur agricole, commerce extérieur, etc…autant d’indicateurs qui donnent une description suffisamment claire de la situation socio-économique du pays qui depuis 2011 n’a pas pu assurer une reprise ni une relance réelle de son économie. 
     
    Un taux de chômage de 15,6% alors qu’il a baissé de 19 à 15,2% entre 2011 et 2014 et cet indice se voit dans certains cas multiplié par cinq pour les régions de l’intérieur du pays, une mauvaise année pour l’agriculture qui a chuté de 3,6% et un secteur de l’énergie et des mines qui a lui aussi enregistré des résultats en forte baisse, contribuant ainsi à cette baisse de la croissance avec une production de pétrole brut 46,9 mille barils pour le deuxième trimestre contre 51,5 mille barils/ jour au premier trimestre, une production de gaz naturel en baisse puisqu’elle est passé de 6,8 millions de m3 à 5,9 millions de m3 soit une régression de la production pétrolière et gazière de l’ordre de 8,9 %.
     
    Pourtant et en dépit de la décélération de 3,6 % du produit agricole, l’économie tunisienne a évolué positivement au deuxième trimestre. Les indices qui on contribué à ce résultat positif sont : le secteur des services qui a évolué de 3,7% et celui des produits industriels manufacturés avec 3,1%, celui du phosphate qui a enregistré un rebond de 50%.
     
    Mais ces chiffres annoncés par l’INS sont à comparer avec ceux de la BCT qui après plusieurs révisions à la baisse, a tranché, début août courant pour annoncer que la croissance de l’économie nationale devrait être finalement de 1,8 % en 2016, contre 0,8 % l’année passée.
    Source: UTICA