La Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement accorde un don de 830 000 euros à la STEG

    La Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) vient d’accorder un don de 830 000 euros, soit l’équivalent de 2822 mille dinars tunisiens, à la Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz (STEG).

    Quatre accords relatifs à ce don destiné au financement d’assistance technique, la modernisation de la STEG et l’amélioration de sa performance financière et opérationnelle ont été signés, mardi, à Tunis, entre le PDG de la STEG, Moncef Harrabi et le Chef du Bureau de la BERD en Tunisie, Antoine Sallé de Chou.

    « Cet appui intervient dans le cadre d’un financement accordé par la BERD en 2016 pour l’amélioration de la performance et de la fiabilité du réseau de transport et de distribution d’électricité et la préparation du réseau tunisien aux énergies renouvelables », a précisé la BERD, mardi, dans un communiqué.

    C’est une mesure indispensable pour assurer un approvisionnement plus sûr et résilient d’électricité dans le pays, estime l’institution européenne.

    En détails, l’assistance de la BERD à la STEG consiste à accompagner la transition vers les normes comptables IFRS( International Financial Reporting Standards) et améliorer les outils de gestion du risque de change, de taux d’intérêt, et de fluctuation du cours des matières premières.

    Il s’agit, également de mettre en place un plan d’action de conformité et d’améliorer la méthodologie de prévision de la demande d’électricité.

    Il y’a lieu de rappeler que selon un PV de la réunion du conseil d’administration de la STEG, tenue le 18 janvier 2019, « la situation financière de la société est très difficile et nécessite la prise de mesures rapides, pour éviter le risque d’une cessation de paiement et les conséquences négatives que cela pourrait avoir sur la STEG ».

    Les créances de la STEG auprès de sa clientèle à fin novembre 2018, se sont élevées à 1461 MD, dont 700 MD auprès de l’Etat, les sociétés et les établissements publics.

    es prévisions tablent aussi, sur un déficit de trésorerie fortement aggravé en 2019 (porté à 4 514 millions de dinars). En effet, les revenus prévisionnels de 5 890 millions de dinars ne permettent pas de couvrir les dépenses de fonctionnement et d’investissement ainsi que le remboursement des crédits totalisant 9 441 millions de dinars.