La relance économique dans la zone euro une réalité. Une performance que n'attendait personne!
La relance économique dans la zone euro une réalité. Une performance que n’attendait personne!
Si les prévisions des principaux organismes internationaux estiment que le retour de la croissance en zone euro est prévu pour 2014, certaines économies ont pu reprendre légèrement leur taux de croissances positifs. Les prévisions de la banque mondiale tablent sur une contraction du PIB à -0,1% en 2013 avant une reprise à +0,9% l’année suivante. Le FMI table de son côté sur une croissance d’à peine +0,2% au sein de la région cette année. De sa part L’OCDE anticipe une reprise modérée dans les pays développés (0.3%).
La zone euro est enfin sortie de six trimestres continus de récession, enregistrés entre 2012 et début 2013. Mais de larges écarts de croissance subsistent entre les pays. Selon l’OCDE, l’Allemagne devrait connaître une croissance de 0,7 % cette année alors que l’Italie devrait subir une récession de 1,8 %. Dans les pays du Sud, l’annonce par la Banque centrale Européenne en septembre 2012 d’un programme potentiel d’achat illimité d’obligations publiques a permis de stopper la spirale de la hausse des taux sur les dettes publiques. Elle a aussi permis d’enrayer la fuite des dépôts bancaires. La perspective d’un éclatement de la zone euro a cessé de faire la une des journaux. En Espagne, on observe enfin un tout début de reflux du chômage depuis six mois, même s’il continue de toucher un quart de la population active. Mais la croissance n’est pas pour autant de retour : la politique monétaire menée à Francfort n’est pas parvenue à faire redémarrer le crédit bancaire, vu la faiblesse des institutions financières espagnoles et italiennes.
En ce qui concerne la France, notre premier partenaire économique de la zone Euro, la bonne surprise sur les chiffres de la croissance au deuxième trimestre (+ 0,5 %) conduit l’OCDE à anticiper une hausse du PIB de 0,3 % à la fin de l’année. Une performance que n’attendait personne! C’est désormais mieux que la prévision du gouvernement fixée à + 0,1 % et sur laquelle repose tout l’échafaudage budgétaire. Le choix du gouvernement de sonner « la reprise est là » dès juillet pourrait donc payer politiquement.
Certains secteurs en France on bénéficié de mesures exceptionnelle pour assurer la relance. Dans le secteur des Bâtiments, la gouvernement a proposé de baisser la TVA pour le logement social qui passerait de 7 à 5% et s’est engagé à simplifier les normes d’urbanisme ou encore réduire les délais administratifs.
S’agissant de l’industrie automobile, l’année 2012 a été une année noire pour le secteur et l’année 2013 devra surprendre tout le monde. Les autorités ont lancé un plan d’action en trois volets : premièrement, le doublement des fonds pour la recherche et l’innovation dans le secteur automobile dans le prochain budget ; deuxièmement, une politique commerciale « non naïve », c’et à dire qui protège les intérêts de l’industrie automobile dans le cadre des accords commerciaux. Le troisième volet est une simplification des règles existantes et élaboration de nouvelles règles ou propositions uniquement dans des cas exceptionnels, comme en matière de sécurité routière. Le but étant de ne pas alourdir le fardeau normatif — et financier — sur les épaules des entrepreneurs.
Les industriels de leurs parts sont assez motivés par les prévisions favorables de temps en temps signalés dont certaines indiquent qu’il y aura 2,5 milliards de véhicules dans le monde en 2050, par rapport à 1,7 milliards aujourd’hui. Il y a donc une marge pour l’exportation et l’internationalisation. Fiat par exemple a des installations au Brésil et leurs bons résultats permettent à la marque de maintenir ses usines en Italie.