Lancement d’une plateforme électronique interactive pour observer l’environnement en Tunisie
Une plateforme interactive intitulée « le forum vert pour le climat » (Green Climate Forum), qui jouera le rôle d’observatoire de l’environnement en Tunisie et le contrôle du degré de l’engagement de l’Etat quant à l’application des accords internationaux en matière de préservation de l’environnement et du climat, a été lancée mercredi, à Tunis, par le Réseau alternatif des jeunes (RAJ) Tunisie, a annoncé son directeur exécutif Zied Zaraï.
Cette plateforme électronique, première du genre en Tunisie et en Afrique, est destinée aux différentes parties concernées notamment la société civile, les médias, et les chercheurs pour présenter leurs propositions et avis sur les problèmes environnementaux ainsi que les moyens d’améliorer la situation environnementale, a ajouté Zaraï lors d’un point de presse.
La plateforme trilingue (arabe, français et anglais) comporte plusieurs programmes et projets environnementaux en Tunisie et dans le monde, dont le projet » baromètre vert » qui est axé sur quatre activités principales relatives à la diffusion de courts documentaires sur les problèmes de l’environnement en Tunisie ainsi que l’animation de débats et rencontres avec des représentants du pouvoir exécutif.
Selon Zaraï, la Tunisie devra s’engager à réduire les impacts des changements climatiques et à garantir le droit des générations futures à vivre dans un environnement sain, notamment après l’adoption de l’accord de Paris, premier accord international sur les changements climatiques. L’article 45 de la constitution tunisienne garantit le droit à un environnement sain et équilibré, la contribution à la sécurité du climat et la mise en place des moyens aptes à lutter contre la pollution dans les différentes régions du pays, a-t-il dit, affirmant que les politiques tunisiennes dans le domaine de l’environnement ont échoué, eu égard à la pénurie d’eau, à la multiplication des incendies et de la désertification.
Et de poursuivre que ces politiques n’ont pas permis de former des militants dans le domaine de l’environnement, appelant les partis politiques à accorder davantage d’attention aux questions environnementales.