Le décret organisant la création d’un fonds d’appui aux PMEs sera publié la semaine prochaine (Taoufik Rajhi)
Le décret organisant la création d’un fonds d’appui aux petites et Moyennes Entreprises (PMEs) doté d’une enveloppe de 100 mille dinars, sera publié, la semaine prochaine, a annoncé le ministre-conseiller, auprès du Chef du gouvernement, chargé du suivi des réformes majeures, Taoufik Rajhi.
Intervenant, au cours d’une conférence régionale sur « la nouvelle loi sur l’investissement: réalité et perspectives » organisée, samedi, par l’observatoire régional pour le développement de Gabes, en Collaboration avec l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA) et la Chambre de commerce et d’industrie du Sud-Est (CCISE), il a ajouté que le gouvernement œuvre à l’impulsion l’investissement à travers la mise en place de l’infrastructure nécessaire, l’élaboration du cadre législatif, le renforcement du Partenariat Public-Privé (PPP) et l’appui aux PMEs.
Il a rappelé dans ce cadre les grandes réformes économiques et sociales mises en place par le gouvernement, citant la loi sur l’investissement, la réforme fiscale, la réforme des caisses sociales, de la fonction publique, de l’administration et du système de subvention.
Il s’agit également de développer l’intégration sociale et de la protection des catégories vulnérables, via la promulgation d’une loi sur la sécurité sociale, la préservation de la subvention des produits de base et l’adoption de politiques actives de l’emploi.
Rajhi a souligné que plusieurs incitations et avantages ont été accordés dans le cadre de la nouvelle loi sur l’investissement afin de booster l’exportation, ajoutant que cette loi prévoit également l’octroi d’une prime aux jeunes qui veulent s’installer pour leur propre compte.
Des hommes d’affaires participant à cette rencontre, ont souligné que ces incitations ne sont pas suffisantes et ne favorisent pas la création de projets, appelant à résoudre les problèmes qui freinent l’investissement, notamment, la lenteur des procédures administratives, le manque de main d’œuvre spécialisée et la faiblesse de l’infrastructure dans les zones de développement régional.