Le nouveau numéro du magazine « le Courrier de l’Industrie » est consacré aux chaines de valeurs et clusters

    Le nouveau numéro du magazine « Le Courrier de l’Industrie », (137ème) édité et publié par l’Agence de Promotion de l’Industrie et de l’Innovation (APII), vient de paraître avec pour thème principal  » Chaines de valeurs et Clusters ».
    Une image assez complète et détaillée du concept « Cluster » en Tunisie et dans le monde est présentée dans ce nouveau numéro qui met l’accent sur une multitude de questions relevant de la thématique du cluster, défini comme « un groupe interconnecté d’entreprises et d’institutions associées proches géographiquement, dédiées à un domaine d’activité spécifique et qui partagent des traits communs et des complémentarités. »
    Dans son nouveau numéro « Le Courrier de l’Industrie » consacre plusieurs chapitres à l’état des lieux et les perspectives des clusters en Tunisie, mettant l’accent sur les faiblesses enregistrées, notamment au niveau de la concrétisation des projets collaboratifs.
    Le magazine qui cite notamment l’absence d’outils de financement public répondant aux besoins de ce type de projets, d’un cadre législatif approprié, appelle à redéfinir la mission des technopoles pour leur associer comme mission prioritaire, la veille au bon fonctionnement du cluster.
    Dans un article intitulé  » Les clusters en Tunisie : Forces et Faiblesses « , Achwek Ben Hassine Ghozzi du Centre de la Documentation et de l’Information Industrielle de l’APII, souligne que  » les entrepreneurs tunisiens doivent être conscients de l’intérêt de s’organiser dans des clusters, un choix qui doit être adopté comme décision stratégique pour le renforcement de la compétitivité hors coûts (qualité, respect des normes et des délais, innovation, …) « .
    Pour cette raison, précise encore l’auteur, le plan stratégique de développement des clusters en Tunisie doit être fondé sur six principaux axes ; à savoir l’amélioration des Infrastructures, le développement logistique, la coopération active avec toutes les parties prenantes : autorités publiques, concurrents, fournisseurs, universités, outre le développement technologique des entreprises existantes , la création d’entreprises dans les créneaux porteurs – Recherche – développement dans les grandes entreprises.