Le rôle des crédits logement dans la promotion du secteur immobilier !
Investir dans un bien immobilier est le rêve de tout citoyen tunisien. Ce rêve est d’autant plus difficile à réaliser face la monté des prix de l’immobilier ces dernières années qui s’explique en partie par la spéculation, la rareté des terrains constructibles et l’augmentation des prix des matériaux de construction. Mais, La Tunisie demeure encore parmi les pays qui comptent un nombre important de familles propriétaires de leur logement et aujourd’hui, le pourcentage des Tunisiens propriétaires de logements s’élève à 79,2% des familles tunisiennes (selon les statistiques de l’INC) contre 77,4%, cinq ans auparavant. Le nombre de logements que compte la Tunisie dépasse celui des familles. Pour 2.185.800 familles, on compte 2.500.800 habitations. Cela concorde avec le taux élevé de personnes ayant pu accéder à un logement.
Le financement bancaire joue certainement un rôle fondamental dans le financement des biens immobiliers pour les particuliers. Devant l’enthousiasme des Tunisiens pour le logement, de nombreuses banques ont décidé de proposer sur le marché des crédits logement de plus en plus intéressants permettant de financer à hauteur de 80% du prix du logement et remboursable entre 20 25 ans. Toutefois, opter pour un compte épargne logement permet à la famille tunisienne de réduire significativement le coût de sont crédit. La durée nécessaire pour étudier un dossier d’emprunt varie selon les cas. En fait, l’acquisition d’un logement appartenant à un projet préfinancé par votre banque, par exemple un promoteur immobilier ayant eu recours à un crédit auprès de la même banque, l’étude de dossier ne dépassera pas une semaine.
Les crédits directs sont aussi proposés à des taux différents, suivant la durée de remboursement choisie par le client. Certaines conditions sont, au préalable, posées par la banque. Pour les fonctionnaires, ils doivent être titulaires dans leur emploi, présenter un acte de domiciliation irrévocable du salaire et établir un contrat d’hypothèque sur le bien immobilier en faveur de la banque. Pour les professions libérales, outre l’établissement également d’un contrat d’hypothèque, le bénéficiaire doit présenter une déclaration de revenus.
Quel que soit le montant qui sera demandé par le client, le remboursement ne devra pas dépasser 40% du salaire. Cette limite pousse généralement le client à demander un crédit complémentaire pour atteindre la valeur du bien à acquérir.
La Banque de l’Habitat spécialiste dans les crédit immobilier a essayé dernièrement de prendre quelques mesures de nature à renforcer sa position dans le secteur de la promotion immobilière, et ce à travers l’augmentation du budget alloué à l’activité de la promotion immobilière et la mise en place d’un département au sein de l’établissement chargé de ce créneau notamment en termes de crédit.
La Banque de l’Habitat a décidé, dans ce contexte, de réduire le nombre des documents exigés pour la constitution d’un dossier de crédit, d’en abréger les délais de traitement et d’offrir la possibilité de cofinancer les projets, tout en poursuivant sa stratégie de décentralisation dans le traitement des dossiers, et ce afin de réduire les délais d’attente.
Ces mesures vont toucher également les prometteurs immobiliers. La Banque s’emploie ainsi à appliquer un taux de tolérance de 20% au lieu de 10% auparavant, en cas d’écart entre les estimations (le coût) du promoteur et les siennes propres. Elle s’engage aussi à débloquer la première tranche du crédit sans attendre l’enregistrement du gage, alors que les autres tranches seront débloquées en fonction de l’avancement des travaux (décompte).