Le SYNAGRI appelle à l’annulation de la nouvelle tarification d’électricité appliquée par la STEG
Le syndicat des agriculteurs de Tunisie (SYNAGRI) a appelé à l’annulation de la nouvelle tarification d’électricité appliquée récemment par la STEG, a indiqué, mardi, le syndicat des agriculteurs.
La STEG a décidé d’augmenter, durant la même année, de près de 50%, les tarifs de l’électricité et du gaz, selon le président de l’UTICA, Samir Majoul, qui a fustigé, samedi, à Sfax lors du « dialogue national des régions », le monopole du secteur de l’électricité, l’augmentation des tarifs et aussi le monopole du secteur de l’électricité.
Le SYNAGRI a exprimé, dans un communiqué, son refus de cette hausse « arbitraire » de la tarification de l’électricité, qui est une charge supplémentaire qui s’ajoute au coût de production, lesquelles ont enregistré des hausses successives qui peuvent mener jusqu’à la destruction du secteur agricole en Tunisie.
Il a appelé le gouvernement à ouvrir la porte du dialogue avec les représentants du secteur avant de mettre en vigueur ces mesures et à tenir compte de la gravité de la hausse des prix des intrants et des biens agricoles, demandant des explications sur les hausses inopinées.
Le syndicat agricole a averti également contre les impacts de cette hausse sur le rendement de l’agriculteur qui a subi des énormes pertes.
Pour mémoire, les deux patronats (UTICA et CONECT) avaient contesté avec virulence, l’augmentation de plus de 45% des tarifs de l’électricité et du gaz adoptée par la STEG, laquelle n’a pas été annoncée explicitement, au public et aux médias.
Dans les régions, 9 Unions régionales de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (URICA) (Tunis, Ariana, Sousse, Monastir, Sfax, Nabeul, Mahdia et Kairouan) ont décidé de boycotter le paiement des factures de l’électricité et du gaz et menacé de mesures d’escalade.