Des Licences de l’Internet des objets octroyées à 29 sociétés opérant dans le domaine des TIC
Des Licences de l’Internet des objets ont été octroyées, jeudi, à Tunis, à 29 sociétés, suite à l’appel d’offres concernant l’attribution des licences pour l’installation et l’exploitation des réseaux d’accès pour la fourniture des services de l’internet des objets (Internet of Things -IOT), lancé le 14 février 2017 par le ministère des Technologies de la Communication et de l’Economie Numérique.
A cette occasion, le ministre des Technologies de la communication et de l’Economie numérique, Anouar Maarouf, a souligné que les sociétés qui ont obtenu ces licences vont contribuer à créer la valeur ajoutée dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, à travers l’exploitation d’appareils de télédétection permettant un contrôle instantané et à distance des institutions, ministères, hôpitaux et autres.
Et d’ajouter que le développement de cette nouvelle technologie, permettra aux chefs de ces projets de créer des solutions innovantes et de générer de la valeur ajoutée dans tous les domaines relatifs à l’agriculture, la santé, le transport, l’environnement, l’énergie, soulignant l’importance du rôle que peut jouer l’internet des objets dans la protection des ouvrages sensibles, des forets et des frontières contre le danger du terrorisme, à travers la télédétection instantanée des plans et tentatives terroristes.
Le ministre a, par ailleurs, assuré que d’autres appels d’offres pour l’attribution de licences de l’internet des objets seront lancés, dans les jours à venir, et cibleront les entreprises opérant dans le domaine des TIC.
De son côté, le président de l’Association Internet des objets, Imed Ammar, a estimé que cette nouvelle technologie, qui a fait ses preuves dans d’autres pays à l’instar de la France, l’Allemagne, l’Inde et les Etats Unis, est de nature à favoriser la création d’emplois.
Dans le domaine médical, des télédétecteurs spéciaux sont utilisés, permettant la surveillance des signes vitaux du patient pour les transmettre par la suite au médecin, ce qui implique que la présence physique du médecin n’est pas obligatoire pour effectuer ces contrôles, a indiqué le président de l’Association Internet des objets.