Un litre d’huile d’olive produite selon les normes agricoles, permet d’absorber 10 kilos de CO2
Un litre d’huile d’olive produite selon les normes agricoles, est capable d’absorber l’équivalent de 10 kilogrammes de CO2, a indiqué, mardi soir, Abdellatif Ghedira, directeur exécutif du conseil oléicole international (COI), lors d’une cérémonie de dégustation organisée à Gammarth, à l’intention des diplomates étrangers (Autriche, Espagne, Palestine, Chine, Iran…), et ce, en se référant aux résultats d’une étude présentée par la Tunisie lors de la COP 22, à Marrakech (MAROC).
La Tunisie compte un million huit cent mille hectares d’oliveraies, soit 10 oliviers par tête d’habitant. En 2015, les recettes des exportations de l’huile d’olive, vers 60 destinations différentes, ont atteint deux milliards de dinars.
« Nous essayons de promouvoir l’olivier au niveau du fonds vert pour le climat, en tant qu’arbre qui permet de préserver la terre », a souligné Ghedira, indiquant que les changements climatiques sont à l’origine de la fluctuation du volume de la production mondiale de l’huile d’olive, enregistrée durant les cinq dernières années, sachant que la production mondiale de l’huile d’olive, atteint près de 3 millions de tonnes.
Selon le DE du COI, le développement de la culture de l’olivier a besoin plus de soutien de la part des banquiers, des investisseurs et des hommes politiques. « Les superficies des oliveraies en Tunisie, se positionnent à la deuxième place mondiale après l’Espagne. Plus d’un tiers de nos terres sont des oliveraies, mais le problème réside dans la faible productivité des oliviers, à cause de notre climat semi aride ».
Pour pallier à la problématique de la faiblesse de la productivité, le ministre de l’industrie et du commerce, Zied Ladhari a indiqué que la Tunisie a un programme de plantation de 10 mille oliviers par an, dans les régions pluvieuses du Nord.
Le ministre a lancé un appel pour investir dans l’huile d’olive tunisienne qui est un secteur stratégique, pourvoyeur de devises et ayant un fort potentiel d’emplois. Il peut contribuer également, au développement des régions intérieures du pays.