L’approche participative et le partenariat avec la société civile ont été au centre d’une rencontre tenue, jeudi, au Palais Kobbet Ennhas, à l’initiative de la société de RFR (Réseau ferroviaire rapide du Grand-Tunis), en collaboration avec le gouvernorat de la Manouba. Des représentants d’une cinquantaine d’associations locales y ont pris part.
Cette action vise à créer un cadre de dialogue et un mécanisme de partenariat entre la société et les associations, pour promouvoir le rôle de RFR dans le développement de la région, souligne le Président directeur général de RFR, Mourad Kassab, dans une déclaration à l’agence TAP. La société œuvre à impliquer les associations et les organisations de la société civile dans l’élaboration des priorités et des objectifs du projet RFR dont plusieurs composantes n’ont pas été encore définies, explique le responsable.
Les représentants de la société civile ont recommandé d’intégrer plusieurs agglomérations dans le réseau RFR et de créer une jonction entre Tébourba et la Cité des orangers, à la Manouba, via Jedaida, et de prévoir une gare à Gobaa (délégation d’Oued Ellil). Ils ont proposé d’accorder un intérêt particulier aux commodités et aux accès pour handicapés.
Une rencontre similaire se tiendra dans le gouvernorat de Tunis, signale le Pdg de RFR.
Le réseau RFR, d’un coût global de 3 milliards de dinars, comprend cinq lignes d’une longueur totale de 85 km. Le projet qui atteint un taux de réalisation de 24% devra être fin prêt, en octobre 2018. S’agissant de la ligne D reliant la station de Barcelone (Tunis) à Gobaa (Manouba), sur 12,2 km, les travaux de réalisation des stations sont estimés à 85% (coût 1,2 milliards de dinars).
Ces données ont été présentées lors de la visite de terrain effectuée, mercredi, 12 octobre 2016, à la Manouba, par le chef du gouvernement, Youssef Chahed, accompagné des ministres du transport et de l’équipement.