Mettre en place un agenda de travail pour renforcer la sécurité alimentaire et hydraulique dans le monde arabe
Le secrétaire d’Etat chargé de la recherche scientifique, Khalil Amri a souligné la nécessité de mettre en place un agenda de travail arabe commun pour renforcer la sécurité alimentaire et hydraulique arabe, mettant l’accent sur le double déficit enregistré dans les domaines de l’eau et de l’alimentation dans la région arabe qui pourrait s’aggraver.
Dans une déclaration à l’Agence TAP mercredi en marge de l’ouverture de la 42ème session du congrès général de l’Union des ingénieurs agronomes arabes organisé à Hammamet et qui se poursuivra durant quatre jours, Il a insisté sur l’importance de l’innovation et de la création dans ce domaine.
La réalisation de la sécurité alimentaire et hydraulique arabe constitue un défi majeur étant donné que la zone arabe figure parmi les régions pauvres en ressources hydrauliques, ajoutant que le monde arabe importe 50% des céréales et 70% de l’huile végétale.
Amri a insisté sur l’importance d’augmenter le taux de financement dans le secteur de la recherche scientifique et de l’innovation, rappelant que le taux de financement de la recherche scientifique dans le monde arabe est estimé à 0,7%.
De son côté, le secrétaire général de l’union des ingénieurs agronomes arabes, Yahia Bacour a mis l’accent sur l’importance de développer les relations de production entre les pays arabes et réaliser la complémentarité agricole arabe.
La question de la sécurité alimentaire arabe représente un souci commun pour tous les pays arabes, indiquant que les leaders arabes ont pris la décision de réaliser des programmes arabes mis en place par l’organisation arabe pour le développement agricole en collaboration avec l’union.
Le président de l’ordre des ingénieurs tunisiens, Oussama Khriji, a indiqué que la Tunisie a réalisé un progrès remarquable dans le domaine de la sécurité alimentaire puisqu’elle a réalisé l’autosuffisance dans tous les produits sauf pour les céréales, indiquant que plusieurs produits ont fait des excédents et sont exportés.
Plusieurs problématiques sont enregistrées dans le systèmes des grandes cultures, a-t-il ajouté, relatives à la nature des ces cultures et les changements climatiques ainsi qu’à la dimension des espaces qui leur sont consacrées (trop petites) par rapport aux besoins nationaux, soulignant la détermination de réaliser la sécurité alimentaire en blé dur.