L’Instance supérieure indépendante des élections (ISIE) a eu mardi une réunion avec 12 partis politiques.
Selon le président démissionnaire de l’ISIE, Chafik Sarsar, cette rencontre se veut une occasion pour attirer l’attention sur la complexité du processus électoral pour les municipales 2017, particulièrement en ce qui concerne l’inscription sur le fichier électoral. « L’opération d’inscription pour les municipales 2017 sera beaucoup plus difficile que celle effectuée pendant les élections de 2014, dans la mesure où cette opération exige l’indication de l’adresse exacte des électeurs », a-t-il expliqué. En plus de la carte d’identité nationale, d’autres documents seront exigés pour finaliser l’inscription électorale, a-t-il souligné. L’inscription électorale pour les municipales 2017 a démarré lundi 19 juin et se poursuivra jusqu’au 10 août 2017. Au premier jour de l’inscription électorale, quelque 2432 nouveaux électeurs ont été enregistrés et 1066 autres ont procédé à l’actualisation de leurs données, a indiqué Sarsar. A la faveur de la technique USSD (échange de données de services supplémentaires non structurées), quelque 41 mille électeurs ont vérifié la municipalité à laquelle ils appartiennent et leur centre de scrutin, a-t-il ajouté. D’après Nabil Baffoun, membre de l’ISIE,« au moins 3.4 millions de citoyens en droit de voter ne figurent pas sur le fichier électoral ». A ce propos, il a appelé les représentants des partis politiques à ne ménager aucun effort pour sensibiliser les citoyens quant à la nécessité de s’inscrire sur le registre électoral sur la base de l’adresse exacte de l’électeur. En tant que partenaires dans l’opération électorale, les partis politiques sont appelés à jouer un rôle important dans la mobilisation d’un plus grand nombre d’électeurs, a-t-il ajouté. La rencontre s’est déroulée en présence de représentants du Mouvement Ennahdha, du parti Afek Tounes, du Mouvement Machrou Tounes, du Mouvement Echaâb, du Courant démocratique, du Mouvement Tounes Al-Irada, du Mouvement des démocrates socialistes (MDS), du parti Ettakatol, du parti Républicain, du parti Al-Moubadara, du parti Al-badil et de l’Union populaire républicaine. |