Les 33èmes Journées de l’Entreprise se sont ouvertes, vendredi, à Sousse, sous la présidence du Chef du gouvernement, Youssef Chahed. Ces journées se tiendront, les 7 et 8 décembre 2018, à l’initiative de l’Institut Arabe des Chefs d’Entreprises (IACE), sur le thème « L’entreprise et les réformes de rupture ».
Les 33èmes Journées de l’Entreprise comporteront 3 séances. La première séance portera sur la « Réglementation de change & la politique monétaire « . La deuxième séance, sur le thème » La réforme fiscale : ressources et pression » sera l’occasion de synthétiser des propositions de solutions concertées dans une vision globale qui peut faire l’objet d’un pacte national de compétitivité à l’instar de plusieurs pays.
La troisième séance et dernière abordera le thème de » La réforme du code de travail : productivité et fléxisécurité « . Un débat pour des propositions de réformes entre les partenaires sociaux capables de ramener à la fois des gains de productivité et le maintien de la stabilité sociale.
Les 33èmes Journées de l’Entreprise seront marquées par la présence de personnalités tunisiennes et étrangères à l’instar de la Vice-présidente de la Banque Européenne d’Investissement, Emma Navarro, du secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi et du président de l’UTICA, Samir Majoul. Seront également présents, plusieurs acteurs économiques et chefs d’entreprise nationaux et étrangers.
Le nouveau président de l’IACE, Taïeb Bayahi a affirmé à l’ouverture des journées de l’entreprise, que le choix du thème de cette édition s’inscrit dans le cadre du renforcement de la démarche des réformes, visant à favoriser le progrès économique, à atteindre une croissance dépassant les 2,5% et à réduire l’inflation.
Il a estimé que, malgré la fragilité de la situation actuelle, il est encore possible de surmonter les difficultés et d’atténuer les risques auxquels font face les entreprises économiques.
Il a souligné que l’IACE a choisi d’aborder la problématique des réformes pour attirer l’attention des acteurs économiques et des décideurs quant à l’importance d’opérer une rupture avec l’ancien modèle de développement ayant montré ses limites.