Le Protocole sur la Gestion Intégrée des Zones Côtières (GIZC) sera ratifié, vaisemblablement,
avant la fin de l’année 2018, a déclaré, Leila Ben Abdeladhim, ingénieur principal à l’APAL (Agence de Protection et d’Aménagement du Littoral).
Intervenant, jeudi, au cours d’un atelier national sur la ratification du protocole GIZC, la responsable a fait savoir que le projet de loi a été déjà soumis au ministère des affaires locales et de l’environnement et sera également soumis aux différents institutions et ministères concernés, avant sa présentation à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP).
La responsable a rappelé que l’atelier est organisé dans le cadre de l’appui au processus de ratification du protocole GIZC qui fait partie de l’ensemble des protocoles de la convention de Barcelone (ratifiée par la Tunisie en 1997).
Ce protocole est le premier instrument juridique supra- étatique s’intéressant spécifiquement à la gestion intégrée des zones côtières, signé par la Tunisie en 2008, indiqué la responsable, ajoutant que la Tunisie, dotée d’un arsenal juridique très important, est en mesure d’appliquer ce protocole qui assurera plusieurs avantages au niveau du littoral, dont l’intégration spatiale territoriale.
Il permettra également de doter la Tunisie d’outils de gestion et de documents de planification qui permettront une meilleure gestion de l’espace déjà vulnérable et fragilisé, a-telle encore indiqué.
Pour Jihene Touil, Chargée du programme environnement, énergie et réduction des risques de catastrophes au PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement), ce protocole permettra de dégager une meilleure synergie entre le protocole GISC et les autres instruments internationaux auxquels la Tunisie a adhéré.
Le PNUD est chargé d’appuyer le cadre institutionnel et réglementaire actuel qui régit le littoral, a indiqué la responsable, rappelant que cet instrument a été déjà signé par la Tunisie, en 2008, mais n’a pas été ratifié.
Le protocole GIZC présente une opportunité importante en termes d’approches innovantes de gestion intégrée des zones côtières qui prennent en considération les aspects environnementaux, sociaux économiques et culturels, a-t-elle encore affirmé.
La responsable a encore rappelé que cette initiative est soutenue par le projet « Lutter contre les vulnérabilités et les risques liés aux changements climatiques dans les zones côtières vulnérables de la Tunisie « , mis en œuvre par l’APAL en partenariat avec le PNUD.
Le protocole GIZC a été adopté le 21 janvier 2008 à Madrid en tant que 7ème protocole additionnel à la convention-cadre de Barcelone sur la protection de la Méditerranée. Il est entré en vigueur en 2011.