Deux conventions de partenariat ont été signées, jeudi, entre l’Ordre des Ingénieurs Tunisiens (OIT), l’Agence Nationale pour la Maîtrise de l’Energie (ANME) et la société de gestion du pôle technologique de Borj Cédria, dans le but de contribuer davantage à l’encadrement des jeunes ingénieurs dans le domaine de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables.
    Ces deux conventions ont été paraphées en marge d’une conférence, organisée à l’initiative du ministère de l’Industrie et des Petites et Moyennes Entreprises en collaboration avec l’OIT, la fondation allemande Konrad Adenauer, l’association tunisienne des diplômés des universités allemandes et l’ANME.
    Selon Oussama Khriji, le doyen des ingénieurs tunisiens, l’objectif de ces deux conventions est d’encourager les ingénieurs tunisiens à investir dans le domaine de l’énergie, à travers leur insertion dans des programmes de formation qui leur sont spécifiques pour prendre connaissance du programme national de la transition énergétique.
    Il a indiqué que l’OIT œuvre à établir des partenariats dans le secteur de l’énergie, à l’effet d’offrir la formation nécessaire aux ingénieurs pour qu’ils puissent être à l’avant-garde dans les sociétés spécialisées dans le secteur de l’énergie et leur faciliter, par ailleurs, l’investissement dans les start-ups.
    Khriji a révélé l’existence de grandes difficultés en raison du gel des recrutements dans le secteur public et la faiblesse de la demande dans le secteur privé en plus de la régression des salaires dans ce dernier, ce qui a entraîné l’immigration des compétences tunisiennes vers l’étranger.
    Le nombre des ingénieurs tunisiens a doublé, au cours des dernières années, pour passer annuellement de 4 mille ingénieurs en 2010 à 8 mille ingénieurs actuellement.
    Le nombre d’ingénieurs membres de l’OIT est, actuellement de près de 70 mille, ce chiffre devant grimper à 100 mille au cours des trois prochaines années, selon Khriji.