La Tunisie aspire à réaliser un taux de développement de 3,7% lors de la période 2016/2020
La Tunisie aspire, lors du plan de développement quinquennal (2016/2020), à réaliser un taux de croissance de 3,7% contre un taux de 4% initialement prévu.
Le ministre de développement, de l’investissement et de la coopération internationale, Mohamed Fadhel Adelkéfi, a précisé dans une déclaration à l’Agence TAP que « ce taux a été révisé après la mise à jour du taux de croissance de l’année 2016 qui a baissé à moins de 2,5% ».
« La réalisation de ce taux nécessite l’accélération de la mise en oeuvre des projets publics, l’adoption du plan de développement, l’amélioration du climat d’affaires et la polarisation de l’investissement étranger » a-t-il indiqué.
Et d’ajouter « »Un retour progressif aux grands moteurs de l’économie Tunisienne a été constaté ». la Tunisie est en mesure de réaliser ce taux de croissance ».
Le gouvernement vise à développer la consommation privée à un taux de 3,9% du pib et la consommation publique à 2,3%, de l’investissement à environ 8,3% et de l’épargne à 17,9% ainsi que limiter le taux d’inflation à environ 3%.
Il vise aussi à améliorer les revenus individuels de 8 mille dinars en 2015 à 12,232 mille dinars en 2020 outre la création de pas moins de 400 mille nouveaux postes d’emploi et la réduction des taux de chômage à moins de 12% en 2020.
Le document d’orientation du plan, évoque un autre objectif celui d’améliorer l’attractivité de l’économie nationale en vue de renforcer le rôle du secteur privé comme moteur de développement avec l’encouragement des investissements nationaux et internationaux.
Le plan de développement quinquennal de la Tunisie est le fruit de concertations entre le gouvernement et les différentes parties intervenantes sur les plans national et régional. Il est basé sur cinq axes prioritaires: la bonne gouvernance, la réforme de l’administration, la lutte contre la corruption et le changement d’une économie à faible revenu à une économie ciblant le développement humain et l’intégration sociale qui concrétise les ambitions des différentes régions outre l’instauration d’une économie verte.