La commission des finances, de la planification et de développement à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP a tenu hier une séance d’audition sur le projet de création d’un conseil supérieur de l’investissement (gouvernemental) aux côtés de l’instance tunisienne de l’investissement qui regroupera des représentants des secteurs public et privé et suivra la dynamique de l’investissement.
Selon Khalil Laabidi, Directeur général de l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA), le fonds tunisien pour l’investissement constituera l’instrument financier pour l’octroi des avantages aux investisseurs. Il s’est ainsi engagé à présenter, dans les plus brefs délais, les grandes lignes des décrets relatifs à cette instance, pour que les membres de la commission puissent adopter les articles y afférents.
Khalil Laabidi a précisé que les grands projets nationaux exigent «des traitements spéciaux» à travers la signature d’un accord entre le gouvernement tunisien et les parties voulant investir en Tunisie, alors que le code des investissements garantira les avantages financiers pour les autres projets.
Les députés de la commission ont en outre approuvé l’annulation du concept «de nationalisation», mentionné dans le chapitre de la protection de l’investisseur, considérant que ce terme fait référence à des politiques anciennes et peut faire fuir les investisseurs.
Concernant le chapitre sur le transfert des devises lors de l’investissement et son impact que les réserves en devises du pays, Khalil Laabidi a indiqué que la Tunisie a conclu plusieurs accords bilatéraux, permettant à chaque partie signataire de mettre en place des conditions temporaires sur les transferts de devises, en cas de besoin.
C.O. avec TAP